jeudi 4 septembre 2008

Le grand jeu continue : l'OTAN va reconstruire les forces géorgiennes

Le secrétaire général de l'OTAN va effectuer une visite à Tbilissi, les 15 et 16 septembre, afin d'y rencontrer le président géorgien. Il a d'ores et déjà été indiqué que la visite serait le prélude d'une reconstruction des forces géorgiennes. Elles ont très durement touchées par la guerre :

- la 4ème brigade, la plus puissante, a été virtuellement anéantie, de même que la marine et la force aérienne ;
- seule la 1ere brigade, seule considérée comme réellement formée aux standards OTAN et rapatriée d'urgence d'Irak par des appareils US, peut véritablement constituer le noyau d'une remontée en puissance (un dossier complet sur la guerre et ses leçons sera disponible dans le prochain DSI).

On ne connaît pas encore les "chantiers" auxquels l'OTAN va s'atteler. Un projet de patrouille d'AWACS, apparement envisagé, a été écarté. L'Allemagne, la France, les Etats-Unis et Israël avaient participé à la formation des forces géorgiennes. En tout état de cause, Bruxelles n'a manifestement pas l'intention de laisser tomber ainsi son pivot géopolitique préféré du Caucase...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Il avait été question, que DCNS vendent aussi des corvettes Gowind à la Tbilissi. Je dis aussi car ce n'était pas qu'à la Bulgarie que DCNS avait proposé des Gowind. 4à6 à Sofia, 2 à Tbilissi, ces ventes auraient fait une demi-douzaine de corvettes patrouillant sur la mer Noire.

Anonyme a dit…

Je reste convaincu que l'idée de titiller la Russie si près de ses centres vitaux reste irresponsable.
Si par contre il ne s'agit que de remonter l'armèe Géorgienne à un niveau décent lui permettant de contrôler son environnement immédiat, tout en adoptant auprès de la Russie une attitude enfin adulte et conscient des rapports de force - militaires pour le Caucase, énergétiques pour l'Europe - alors peut-être pourrons-nous faire de la Géorgie une barrière politique efficace aux visées stratégiques russes.
Sinon ce sera encore un investissement européen à fonds perdus...c'est ceux qu'on préfère apparemment.
(une idée : si on dépensait des sous pour surveiller l'armée géorgienne la prochaine fois ?)

Anonyme a dit…

Un système de mobilisation à la Finlandaise au lieu d'une armée professionnelle réduite est, selon plusieurs avis dans divers posts, une excellente solution pour permettre à la Géorgie de tenir plus de quelques jours devant le rouleau compresseur russe.