samedi 22 novembre 2008

DSI 43, en preview

En avant-première, un petit coup d'oeil sur la couverture du DSI de décembre avec, en guest star, deux professeurs du Naval War College américain, Toshi Yoshihara et William S. Murray, sur les développements de la stratégie sous-marine chinoise. Et quelques autres bonnes surprises !

vendredi 21 novembre 2008

La Norvège choisit le F-35

Finalement et malgré les efforts de Saab, Oslo a penché pour le F-35, Reuters annonçant le choix norvégien. La Norvège achetera donc 48 F-35A pour un montant de 18 milliards de couronnes/2,54 milliards de dollars, soit 6 milliards de couronnes moins cher que le Gripen "spécial Norvège", qui avait en son temps été présenté dans DSI et qui reprenait nombre de caractéristiques du NG.

Le ministère de la défense a également indiqué que les coûts de possession de l'appareil américain sur 30 ans étaient de 20 à 30 milliards de couronnes inférieures à ceux du Gripen. Reste, toutefois, une question : le Gripen est en service, le F-35, non. Dès lors, quelle méthodologie a été employée pour le calcul des coûts de possession ?

Addendum : on apprenait par d'autres sources, dans le même temps, qu'Israël était "étonné" de voir le prix unitaire de ses F-35 passer à 200 millions de dollars.

jeudi 20 novembre 2008

Le CESA passe la post-combustion

Dans le cadre des Ateliers du CESA « Puissance aérienne et guerres irrégulières : concepts et doctrines » organisés le mardi 2 décembre 2008, nous avons le plaisir de vous confirmer la présence de :

M. Benjamin S. Lambeth, Senior Researcher à la RAND Corporation, qui interviendra sur « Current COIN operations in Iraq and Afghanistan ».

Capitaine Hernandez Vargas, officier de l’armée de l’air colombienne, qui abordera la « Colombian Air Force doctrine in counter insurgency operations ».

Ces Ateliers du CESA accueilleront, comme annoncé précédemment, les intervenants suivants :

M. Robyn Read, Researcher-Analyst à l’Air Force Research Institute sur « The United-States Air Force counter-insurgency doctrine » ;

M. David Omissi, Senior Lecturer in Imperial History à l’Université de Hull (Grande-Bretagne) sur « The British air control doctrine during the interwar period »;

Le commandant Arnaud Gaviard, chargé de mission à la Délégation des affaires stratégiques (DAS) sur « Réflexions doctrinales sur l’emploi de l’arme aérienne en Afghanistan ».

Ce colloque s’inscrit dans le cadre du projet de recherche sur la guerre irrégulière, soutenu par le centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, l’Université d’Oxford et l’Institut d’histoire du temps présent (CNRS).

Informations pratiques : Mardi 2 décembre 2008 de 14h00 à 17h30 Amphithéâtre Desvallières, École militaire, Paris. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription :

Par mail : ateliers.cesa@inet.air.defense.gouv.fr
Par téléphone : 01.44.42.46.91
Par fax : 01.44.42.80.10

mardi 18 novembre 2008

Interception du Sirius Star, interview

La Tribune de Genève m'a demandé hier mon impression sur la prise du Sirius Star par des pirates somaliens. A lire ici.

Le RMES descend en ville


4ème de couverture :

Éclipsée durant la guerre froide, la guerre urbaine a fait son retour depuis les années 1990. Hantise des militaires, les villes sont récemment revenues au coeur de l’actualité stratégique. La ville a été, reste et sera, plus que probablement, un théâtre opérationnel central dans les opérations. Le nom de certaines villes n’est-il pas devenu celui de batailles voire de campagnes : Vukovar, Srebrenica, Sarajevo, Grozny, Mogadiscio, Falloujah?
La guerre en zone urbaine nécessite dès lors une nouvelle approche, plus globalisante que jadis. Les opérations urbaines imposent aujourd’hui une coordination politico-stratégique d’effortsmilitaires, diplomatiques, économiques, culturels et juridiques. Elles n’engagent pas uniquement les militaires – qui y ont cependant un rôle central – mais implique de nombreux autres acteurs : les populations civiles, les ONG, les anthropologues, les sociologues, les agences gouvernementales, les organisations internationales, etc. Toutes à une degré ou à un autre
sont parties pris à un conflit à un moment donné.
Les militaires eux-mêmes doivent, face au défi urbain, reconsidérer leurs méthodes de planification, leurs doctrines, leurs modes opératoires tactiques et les technologies qu’ils devront mettre en oeuvre pour gérer des conflits se déroulant au coeur des populations, devenues autant de centres de gravité. De ce point de vue, les opérations urbaines sont aussi l’explicitation par la pratique de la complexité des conflits actuels : symbole de l’évolution des conflits, elles constituent la zone d’engagement par excellence des armées modernes.

Par conséquent, il vaut mieux préparer, comprendre, cerner les différentes modalités et dimensions de ces opérations que des les ignorer ou les démentir, au risque de les subir. Aussi, cet ouvrage couvre de nombreux aspects de la guerre urbaine, tant théoriques que pratiques. Il se veut avant tout didactique, en ayant une approche multidimensionnelle du phénomène de la guerre en zone urbaine. Rédigé par les membres du Réseau Multidisciplinaire d’Études Stratégiques sous la direction de Tanguy Struye de Swielande, cet ouvrage examine le passé comme le présent d’opérations dont les enjeux sont aussi importants pour le militaire que pour le diplomate.
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Comptant 15 chapitres et 336 pages, l'ouvrage devrait être disponible en décembre.