L’annonce de la rédaction d’un Livre Blanc sur la défense (Cf. DSI 36) semble avoir attisé les ambitions de la marine australienne dont un document secret a été source d’indiscrétions. En l’occurrence, en plus des programmes actuellement engagés (principalement les 3 destroyers F-100 et les deux LHD Canberra) ou escomptés (la montée en puissance de la flotte sous-marine), l’amirauté estime nécessaire de disposer d’un troisième LHD, d’un quatrième destroyer et de missiles de croisière Tomahawk.
Le troisième bâtiment amphibie serait, selon la presse australienne, spécifiquement dédié à l’emport de F-35B Lighting II, faisant ainsi renouer l’Australie avec la puissance aéronavale (le Melbourne avait été décommissionné en 1982). Reste, cependant, que Canberra fait actuellement face à un déficit de recrutement. On notera également qu'en posant l'hypothèse du missile de croisière, la marine romprait avec une tradition de rejet à son égard, dans la mesure où sa disposition nourrirait des risques de courses aux armements régionales.
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5 commentaires:
Rien à voir JH, mais je viens de poster une analyse concernant BASSORAH sur mon nouveau blog.Pourriez-vous y jeter un oeil?
Pas la peine de confirmer ce commentaire.
Merci à vous
Cordialement
Stéphane TAILLAT
@poublanc
Un exemple, il existe un different entre l'australie et le timore oriental sur l'exploitation de champs pétroliers offshore.
Il ne s'agit que du Timor mais on n'imagine que ce type de problème pourrait très bien avoir lieu aussi avec l'Indonésie.
Sans compter que le cœur économique de l'Australie se déplace vers l'ouest ce qui l'expose à des menaces assez variés(entre autre la Chine).
Compte tenu de ces facteurs, un PA est certainement un instrument très utile pour des opérations au nord-est de l'Australie.
Ils comptent encore sur un F35 version VOTL?
ils sont confiants.
mad.
Cher Mr H,
Je suis un peu étonné de constater la différence existant entre " Canberra envisage de..." et la réalité des budgets militaires australiens qui ont fort à faire avec les dépenses en cours et les investissements nécessaires en matériel IED notamment sans tomber dans l'enfer logistique que se préparent les Américains. Je me demande - en dehors des USA qui semblent disposer de fonds inépuisables- quel serait le pays qui pourrait suivre les souhaits des états-majors ? Ceci en première réflexion épidermique et sans entrer dans d'autres détails.
Maximilien
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