De plus en plus d’observateurs s’inquiètent d’une flambée des prix des carburants qui a des conséquences directes sur les coûts de fonctionnements des forces armées (Cf. les éditions de DSI de juillet 2006 et janvier 2007).
C’est également le cas aux Etats-Unis où de plus en plus de voix s’élèvent pour une réintroduction de la propulsion nucléaire dans la flotte de surface, au profit notamment des futurs croiseurs de la classe CG(X) dont 19 unités devraient être reçues entre 2011 et 2023.
En fait, une étude réalisée par l’Office of Naval Research montre que si une chaufferie nucléaire est un investissement conséquent, il devient rentable pour un bâtiment amphibie dès lors que le baril est à 60 $, pour un croiseur lorsque ce baril est à 80 $ et pour un destroyer lorsqu’il est à 205 $.
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4 commentaires:
Un second porte-avions à propulsion classique est-il dès lors le bon choix??
Qui n'a pas lu le dossier sur le sujet dans son T&A 07... ???
Intéressant cette étude de coût, cela me rappelle un article que j'avais posté sur le theme de ce retour à la propulsion nucléaire.
http://militaryblog.free.fr/index.php?post/2007/08/27/Le-retour-de-la-propulsion-nucleaire
Il n'en reste pas moins que d'après ce que j'ai lu, l'US Navy semblait opposé au nucléaire en dehors des PA et SM. En effet d'autre paramètres entre en compte quand on passe au nucléaire comme la sureté, la question des déchet et des navires en fin de vie, les compétences à trouver pour faire fonctionner ces installations. Il n'est qu'à voir les problèmes que semble avoir la Marine Nationale à recruter et conserver des spécialistes atomiciens.
A moins que les objections de la marine américaine ne soient qu'un moyen pour obtenir une rallonge budgétaire ? wait and see
Au niveau des comparaisons, il me semble plus judicieux d'indiqué le tonnage que les types de batiments.
Un destroyer Arleigh Burke faisant plus de 8 000 t tandis qu'un DDX de 12 000 t est aussi inscrit dans cette catégorie alors que la Jeanne d'Arc, classé comme un croiseur à la méme masse.
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