mercredi 3 octobre 2007

Des coupes sombres pour la Royal Navy ?

Le Daily Telegraph a fait état de ce que la Royal Navy pourrait subir des coupes drastiques, à commencer par la décommission de 5 navires de combats (frégates et destroyers) d'ici à avril prochain.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Une question, est-ce que le cout de la guerre en Irak et en Afghanistan a une influence significative sur cette réduction en masse de la Royal Navy?

Par ailleurs, cette tendance est semble-t-il la même en France avec l'affaire des FREMM. Que va-t-il se passer quand tout le monde aura diminuer ses flottes et que nos deux grandes marines (RN et MN) compterons sur des batiments d'escortes européens qui n'existeront plus ?

Anonyme a dit…

La guerre d'Irak tout comme les OPEX pèsent sur les budgets anglais et français.
Mais c'est surtout la faiblesse réelle de nos économies qui nous force à de telles baisses dans les commandes.
Pour le budget 2008, la recherche est ainsi réduite à 0,4% du budget de la défense ce qui augure mal du renouvellement des moyens à l'avenir.
Mais il faut voir que les unités en commande sont d'une efficacité redoutable au regard de celles remplacées.
Le taux de disponibilité des nouveaux navires est de beaucoup supérieur à celui des anciennes unités.
Ainsi, on peut considérer que 2 unités nouvelles (Fremm par exemple) peuvent remplir les missions d'au moins 3 unités anciennes (Fregates 67 ou 70) en raison d'une disponibilité de 40 à 50% contre moins de 30% auparavant.
Un BPC mistral est utilisable 300 jours/an alors que les unités précédentes étaient utilisables 1/3 temps !
De plus, la puissance et la polyvalence des nouvelles unités est très supérieure à celle des anciennes: ASM de meilleur niveau, capacité Anti aérienne de bon niveau (Aster 15 en place de crotales déjà pas si mal pour défendre un navire moderne et surtout tellement mieux que les anciens missiles embarqués sur les navires britanniques -sea dart par ex incapable de traiter un missile et s'appuyant sur des radars capricieux-.
Enfin, l'embarquement de missiles mer sol (exocet ou sur sylver 70) rend ces nouveaux vaisseaux aussi menaçants qu'un petit groupe aéronaval lorsqu'ils se trouvent à moins de 1000 km d'une cible potentielle...alors que cette mission était auparavant impossible sans déplacement un PA.

Anonyme a dit…

Attention tout de même, à prendre avec des pincettes, le Daily telegraph est un journal conservateur à l'anglaise, et qui spécule beaucoup sur les questions de souveraineté. Ne pas oublier qu'en UK, le labour est plus à droite que le MR, et les conservateurs, sans être "extrêmes", ont encore des relents d'empire. Et qui est plus empire que la RN?

alex

Anonyme a dit…

Je pense que la suppression des chasseurs de mines est une erreur de la part du journal. Les amiraux et hommes politiques savent bien que c'est cette menace insidieuse qui fait courir le plus de danger actuellement. Méme l'US Navy qui n'aiment pas les petits bateaux en déploient dans le Golfe Persique et les anglais ne sont pas plus idiots que les autres.

Athéna et moi... a dit…

Bonjour tout le monde, et désolé de ne pouvoir répondre à tous les messages.

Certes, Alex, la RN est Empire. Mais il y a encore 4 ans à peine, elle envisageait de disposer de 50 frégates et destroyers. Les temps sont durs !

Côté déminage, c'est vrai que c'est a priori surprenant. Mais les US revendent les leurs (quelques Avenger ont récemment été vendus en Egypte) pour les remplacer par des ROV. Côté Brit, le Talisman (Cf. DSI 19) à l'air de leur donner toute satisfaction. Au point de suivre le modèle américain ? Bonne question...

Et pour MB, yes, il y a un impact. Et pour ce qu'il va se passer... ma foi, il me semble que les escorteurs modernes ne manquent pas en Europe. Pour les UK, le choix du renfort aux EU joue sans doute, ce qui signifie concrètement une protection sous leur ombrelle...

Par ailleurs, il y a aussi lieu de considérer de nouvelles options : disposer, par exemple, de 2 équipages par navire, qui resterait sur zone. Les F125 allemandes ont été conçues ainsi : le temps de maintien à poste est, du coup, bien plus important. Et en dernier ressort, face aux crises actuelles, c'est la permanence de la pression qui compte.

Anonyme a dit…

Il faut combien quelle sont les effectifs programmé pour voir si cette hypothése à était pris en compte.