mercredi 13 juin 2007

Pépins pour le KC-767

En compétition contre le KC-30 d’EADS pour un contrat qui pourrait atteindre les 40 milliards de dollars, le KC-767 de Boeing semble ne pas connaître les évolutions attendues. En particulier, la firme de Seattle a reconnu que des problèmes sont intervenus en matière d’intégration et de développement des logiciels de contrôle de vol. Des problèmes sont également intervenus en matière de capacité de vol sur un seul réacteur sur de longues distances ou encore en matière de ravitaillement en vol de nuit. De la sorte, les commandes japonaises et italiennes ne sont toujours pas honorées. L’argument des créations d’emplois, en outre, ne tiendrait plus l’analyse, la Chambre de commerce US ayant indiqué que, quel que soit le vainqueur, 25 000 emploi – et non 44 000 comme l’indiquait Boeing – seraient de toute façon créés. Dans la même veine, les chiffres de distance au décollage à pleine charge ont été « raccourcis » frauduleusement de 1 000 pieds par Boeing. Goutte d’eau qui pourrait faire déborder le vase de l’Air Force, le KC-30 est plus économique, peut utiliser 838 pistes dans le monde (contre plus de 530 pour le KC-767) tout en emportant 20 % de carburant en plus. D’autant plus que certaines voix au Pentagone pestent contre le fait que les alliés japonais et italiens voient leurs capacités réduites – augmentant la pression sur les capacités US – du seul fait que Rome et Tokyo servent de cobayes aux développements de Boeing. Ambiance…

Petite info : le KC en question sera au Bourget : l'occasion de faire le point !

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