mardi 18 août 2009

DSI 51 : en force sur la rentrée !

Et oui, nous y sommes : la rentrée approche à grand pas et la rédaction vous a préparé un DSI aux petits oignons. S'il sera en kiosque le 1er septembre, voici toujours un aperçu de son contenu :

Sécurité

Comment envisager la notion de puissance de feu de nos jours ? Si, pour Foch, « le feu tue », il n’en demeure pas moins que son usage peut aussi être contre-productif. En réalité, même, le feu pourrait être un substitut au combat lui-même, en cherchant à soumettre/détruire à distance, au moindre risque. Doctorant en histoire, Benoist BIHAN inaugure ici la première d’une série de chroniques consacrées aux tendances de la stratégie.

Autre tendance, celle non de l’émergence de la guerre de l’information – domaine qui, dans son acception classique, approche maintenant de ses 20 ans – mais bien de son assimilation dans les méthodes des armées… ainsi que des milices, groupes insurgés et autres terroristes. Dans la foulée de l’ouvrage qu’il a co-écrit sur le sujet avec Thomas RID, Marc HECKER nous a accordé une interview et pose la question : « Armées contre insurgés, à qui profite le web ? »

Stratégie

Il y a un peu plus de 10 ans, l’OTAN menait l’opération Allied Force au Kosovo, laquelle révélait une série de carences dans les armées européennes. Nous avons interviewé le général Jean-Patrick GAVIARD, alors commandant des forces aériennes françaises engagées dans l’opération, afin d’analyser avec lui, rétrospectivement, quel bilan en tirer.

Retour dans l’actualité avec le lieutenant-colonel Marie-Dominique CHARLIER. À présent au CDEF, elle a été en poste en tant que conseiller politique auprès de l’ISAF, en Afghanistan, durant six mois. Tout en présentant cette fonction, elle livre également son analyse de la situation de même que quelques réflexions sur l’évolution du théâtre.

Nous avions récemment évoqué (cf. DSI n°48, mai 2009) les travaux de Shimon Naveh sur l’art opératif. Benoist BIHAN revient ici sur les spécificités d’un niveau qu’il considère comme « artistique » – soit caractéristique de l’art de la guerre. Il invite ainsi à reconsidérer les notions de dislocation, de paralysie mais esquisse également quel pourrait être l’art opératif des opérations futures.

L’émergence de la « postmodernité » a des impacts militaires certains : accroissement de l’individualisme, mutation des loyautés et des identités sont autant de facteurs qui touchent les armées. Chef d’escadron dans la Gendarmerie, Richard PEGOURIE pose une question pertinente : « Peut-on commander dans la postmodernité ? »

Armées

Huitième marine du monde, la Marina Militare italienne est héritière d’un riche passé. Intéressantes, les mutations qu’elle connaît actuellement sont celles d’une adaptation non seulement de ses moyens mais également de ses ambitions. Emmanuel VIVENOT examine ses unités amphibies et l’expérience qu’elles ont accumulées. Philippe LANGLOIT et Joseph HENROTIN reviennent, quant à eux, sur l’évolution de ses moyens de surface, aéronavals et sous-marins, avant notre traditionnel tableau de bord.

Unités

Invitation au voyage comme au savoir, la Jeanne d’Arc a toujours été plus qu’une école embarquée : c’est aussi un bâtiment mythique et, presque paradoxalement au vu de son âge, bien opérationnel. Diplomatie navale, lutte contre la piraterie, sont autant de missions qu’elle remplies jusqu’ici, tout en offrant une école d’application bien rôdée qui forme les marins de demain. Véronique SARTINI a embarqué pour l’avant-dernière croisière de la grande dame et nous rapporte aussi bien les bruits de coursive que la concentration des élèves-officiers… L’une de nos fiches techniques est par ailleurs consacrée au bâtiment.

Technologie

Un vieil adage dit que les navires sont en sécurité au port mais que ce n’est pas ce pourquoi ils sont faits. En réalité cependant, les ports sont des infrastructures éminemment vulnérables : les attaques de Tarente, Pearl Harbor, Alexandrie démontrent clairement que la protection des marines n’est pas qu’affaire de radars et d’armements embarqués. Stéphane FERRARD revient sur quelques-unes des attaques les plus spectaculaires ayant visé des flottes théoriquement en sécurité. Joseph HENROTIN aborde, quant à lui, la question de la protection de ports civils, particulièrement vulnérables, et ayant fait, depuis le 11 Septembre, l’objet d’une attention toute particulière en matière de sécurisation.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Impatient de le lire. Vous faites un excellent travail, on ne le dira jamais assez !