C’est en mars ou avril prochain que la première des six corvettes Baynunah vendues aux EAU devrait être mise à l’eau à Cherbourg. Les cinq autres seront produites aux EAU par le chantier naval local partenaire ADSB. Les coques N°2 et 3 y sont déjà en cours de fabrication. Le prochain défi va consister, désormais, pour Celex, filiale de Finmeccanica, à intégrer, dans les délais impartis, le système d’armes. Outre les nombreux armements embarqués (un canon de 76 mm, deux de 27 mm, huit Exocet MM 40 Block 3, des ESSM et un RAM), les Baynunah disposent d’un ambitieux système de guerre électronique complexe à intégrer sur un bâtiment d’aussi petite taille.
CMN travaille aussi, actuellement, sur une étude papier, financée par un possible client export, concernant une corvette furtive de 600 tonnes (projet dérivé de la BR62S). Pour ce faire, CMN s’appuie sur les compétences en matière de furtivité de nombreuses PME françaises déjà fort concernées par les FREMM et Horizon. Tout l’armement missile (8 Mica VL en puits verticaux à l’avant, 4 Exocet placés dans les sabords avec trappe escamotable, lance-leurres Silena à l’avant) et la tourelle canon de 57 mm bénéficient d’un traitement de choc en matière de furtivité. Enfin côté français, CMN mise encore sur le nécessaire remplacement, probablement pas avant 2014, du parc des P400 et des divers types de patrouilleurs positionnés outre-mer. Le besoin porterait sur une vingtaine de bâtiments.
CMN entend proposer une variante améliorée de sa Vigilante 1400 (6 000 nautiques à 12 nœuds ; 25 nœuds en vitesse de pointe) avec une plate-forme et un hangar adaptés à la mise en œuvre – avec grille d’appontage mais sans système de manutention - d’un hélicoptère de la classe du Dauphin. Il est prévu de pouvoir mettre à l’eau les deux RIB latéraux par des mers de force 6.
JLP
mercredi 29 octobre 2008
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