Souvent présentée comme en pleine croissance, la marine chinoise n’en fait pas moins face à des problèmes opérationnels importants. L’on a ainsi appris de l’US Navy que, tout en disposant de 55 sous-marins de toutes classes et de toute catégorie, Pékin n’a mené que 6 patrouilles avec ses bâtiments en 2007 (contre 2 en 2006 et…0 en 2005).
Aucune patrouille de dissuasion nucléaire n’a été menée durant la même période. Depuis 1981, la Chine n’aura mené plus de 5 patrouilles qu’en 2000 et 2007 et, depuis 26 ans, elle n’aura mené que 56 patrouilles. Comparativement et toujours selon la même source, la Russie a mené 7 patrouilles en 2007.
Reste, cependant, que les navires ne restent pas au port pour autant : la définition que la Navy donne à une « patrouille » est toujours considérée comme secrète (car susceptible de dévoiler ses sources et ses méthodes de renseignement).
Concrètement, elles recouvriraient des déploiements opérationnels à des distances permettant de menacer des flottes US ou amies. On notera par ailleurs que la modernisation de la flotte sous-marine chinoise ne s’accompagne pas d’une augmentation quantitative.
En réalité, elle est en déclin, 2/3 des bâtiments ayant été perdus depuis 1985. D’un point de vue qualitatif, entre 2000 et 2006, lorsque la Chine a reçu une douzaine de Kilo et de Song, le nombre de patrouilles à décliné, soulignant la difficulté pour la marine de l’APL d’intégrer ses nouveaux bâtiments.
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