Le discours prononcé par N. Sarkozy à Cherbourg a été mis en ligne. Pas de véritable changement visible dans le discours stratégique français, une question dont j'ai eu l'occasion de discuter hier avec J-D. Merchet sur France-Info (le débat peut être écouté ici).
Par contre, il est une question qui n'a pas été évoquée hier mais qui me semble de la plus haute importance : celle des antimissiles. Si le Président français adopte une attitude prudente à leur égard, il les évoque tout de même. Concrètement, nous parlons ici de défense antimissiles de territoire et non tactiques, pour lesquelles l'Aster a été partiellement conçu (notez que des experts de l'ONERA s'exprimaient sur le fond technique de la question dans le T&A n°10).
Or, face au "mur budgétaire" qu'il évoque, le financement d'une telle infrastructure semble délicat dans les 10 prochaines années (celles durant lesquelles les reliquats du programme 2015 sera à payer)... sauf à ce que la France s'aligne sur les positions US en matière de bouclier sur le sol européen.
samedi 22 mars 2008
vendredi 21 mars 2008
Ils n'ont pas ratifié Kyoto, mais...
L'US Air Force annonce avoir procédé au premier vol supersonique - d'un B-1B - alors que l'appareil utilisait une combinaison 50/50 de "carburant vert" et de carburant classique. L'USAF maintient son objectif d'utilisation de cette combinaison pour tous ses appareils en 2011. Pour l'heure, le B-52 et le C-17 sont qualifiés.
Crash d'un Super Etendard
Un Super-Etendard de Landivisiau s'est abîmé aujourd'hui matin au large de Cavalaire (Var) lors d'un vol d'entraînement, annonce la préfecture maritime de la Méditerranée . Le pilote a pu s'éjecter et qu'il a été récupéré par un Super-Frelon dépêché depuis Hyères.
Lors de l'accident survenu vers 10h30 à deux milles nautiques au sud de Cavalaire, le CROSS Méditerranée a dépêché sur place deux vedettes de la SNSM et trois vedettes des sapeurs-pompiers. Le pilote a été transporté à l'hôpital militaire Sainte-Anne de Toulon pour y être examiné.
Lors de l'accident survenu vers 10h30 à deux milles nautiques au sud de Cavalaire, le CROSS Méditerranée a dépêché sur place deux vedettes de la SNSM et trois vedettes des sapeurs-pompiers. Le pilote a été transporté à l'hôpital militaire Sainte-Anne de Toulon pour y être examiné.
La saison des baptêmes (2)
C'est aujourd'hui que Le Terrible, dernier bâtiment du programme de SNLE-NG, sera lancé. Avouez que cela tombe plutôt bien, dans la mesure où le dossier "technologie" du prochain Défense & Sécurité Internationale sera consacré aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. Qui comprend, en l'occurrence, un article sur les Triomphant mais aussi et entre-autres un article de J-L. Promé sur les projets indiens et chinois.
La saison des baptêmes
Colloque du 31 mars
Comme promis, voici le programme du colloque P&P "La Vème République, 1958-2008 : 50 ans de politique de défense" du 31 mars.
L'entrée est gratuite, sous réserve d'inscription et des places disponibles. Vous pouvez télécharger le von de réservation ici.
L'entrée est gratuite, sous réserve d'inscription et des places disponibles. Vous pouvez télécharger le von de réservation ici.
jeudi 20 mars 2008
Right on time
Aussi précis que l'heure d'arrivée de mon avion, le prochain Technologie & Armement est bien parti chez l'imprimeur parfaitement dans les délais. Je vous y promet même quelques révélations ;o)
Pour l'heure, votre serviteur va se replier sur son prochain ouvrage en compagnie d'une petite Pilsner.
Bonne soirée tout le monde !
Pour l'heure, votre serviteur va se replier sur son prochain ouvrage en compagnie d'une petite Pilsner.
Bonne soirée tout le monde !
Les SR suisses se regroupent
A noter, sur le site de la Revue Militaire Suisse, un post d'Hervé De Weck sur le regroupement des services de renseignement suisses.
Londres publie sa première National Security Strategy
Londres a fait paraître pour la première fois, ce 19 mars, une National Security Strategy (un document de 64 pages) selon laquelle il s’agit d’encadrer « notre obligation d’assurer la sécurité des Britanniques et de protéger l’intérêt national ». Cependant, « la nature des menaces et des risques a changé ».
Aussi, le document pointe, en particulier, la nécessité de mobiliser toutes les ressources disponibles : « la puissance de nos forces armées, de la police et des services de sécurité ; la force de persuasion et la portée de la diplomatie ; l’autorité d’institutions globales renforcées qui, avec notre soutien plein et entier, peut déployer des puissances « dures » et « souples » ; et, parce que les armes et l’autorité ne seront jamais suffisantes, la puissance des idées, des valeurs partagées et les espoirs qui peuvent gagner les cœurs et les esprits ».
Prenant en compte les leçons des expériences britanniques (dans les Balkans, en Sierra Leone, en Afghanistan, en Irak ou encore au Kenya), la stratégie s’inscrit dans les réflexions actuelles sur la multiplication des lignes d’opérations mais aussi sur la nécessité d’interventions menées au plan international. Londres demande ainsi une réforme et un renforcement de l’OTAN, de l’Union européenne mais aussi des Nations unies, dont le Conseil de sécurité n’est pas considéré comme suffisamment représentatif.
Si le document met en évidence le rôle de levier et d’influence que peut avoir la mondialisation, il indique également qu’elle génère de nouveaux risques en matière de terrorisme, de menaces sur les communications, sur le tourisme ou encore en matière de pandémies ou de prolifération nucléaire. De ce point de vue, Londres pourrait cette année encore réunir les Etats n’ayant pas accès à l’énergie nucléaire civile pour proposer une « négociation globale » permettant d’éviter la réédition du « cas iranien ».
Très complet et innovant, le document propose l’abandon de la notion de défense civile – remontant aux années 1930 – pour proposer la création d’un réseau de protection civile permettant de gérer les risques (dont le terrorisme) au plan local et une mise à jour du Registre national des risques (liste des points sensibles et vitaux).
Il met aussi en exergue le rôle plus offensif que devra jouer la diplomatie, l’attention se portant vers des régions-clés où les ambassades serviront de point d’appui à des missions de soutien à la sécurité. Par ailleurs, de nouvelles réformes organisationnelles sont attendues en matière de contre-terrorisme, tandis que l’investissement financier en la matière croîtra encore (il devrait passer de 2,5 milliards de livres actuellement à 3,5 milliards en 2011).
Au plan militaire, la progression budgétaire semble se confirmer, tandis que les forces de réserve seraient impliquées plus fréquemment dans les opérations de stabilisation et de reconstruction. Enfin, le gouvernement britannique souhaite associer plus étroitement les mondes académique, économique, culturels, militaire et sécuritaire dans un National Security Forum permanent.
Aussi, le document pointe, en particulier, la nécessité de mobiliser toutes les ressources disponibles : « la puissance de nos forces armées, de la police et des services de sécurité ; la force de persuasion et la portée de la diplomatie ; l’autorité d’institutions globales renforcées qui, avec notre soutien plein et entier, peut déployer des puissances « dures » et « souples » ; et, parce que les armes et l’autorité ne seront jamais suffisantes, la puissance des idées, des valeurs partagées et les espoirs qui peuvent gagner les cœurs et les esprits ».
Prenant en compte les leçons des expériences britanniques (dans les Balkans, en Sierra Leone, en Afghanistan, en Irak ou encore au Kenya), la stratégie s’inscrit dans les réflexions actuelles sur la multiplication des lignes d’opérations mais aussi sur la nécessité d’interventions menées au plan international. Londres demande ainsi une réforme et un renforcement de l’OTAN, de l’Union européenne mais aussi des Nations unies, dont le Conseil de sécurité n’est pas considéré comme suffisamment représentatif.
Si le document met en évidence le rôle de levier et d’influence que peut avoir la mondialisation, il indique également qu’elle génère de nouveaux risques en matière de terrorisme, de menaces sur les communications, sur le tourisme ou encore en matière de pandémies ou de prolifération nucléaire. De ce point de vue, Londres pourrait cette année encore réunir les Etats n’ayant pas accès à l’énergie nucléaire civile pour proposer une « négociation globale » permettant d’éviter la réédition du « cas iranien ».
Très complet et innovant, le document propose l’abandon de la notion de défense civile – remontant aux années 1930 – pour proposer la création d’un réseau de protection civile permettant de gérer les risques (dont le terrorisme) au plan local et une mise à jour du Registre national des risques (liste des points sensibles et vitaux).
Il met aussi en exergue le rôle plus offensif que devra jouer la diplomatie, l’attention se portant vers des régions-clés où les ambassades serviront de point d’appui à des missions de soutien à la sécurité. Par ailleurs, de nouvelles réformes organisationnelles sont attendues en matière de contre-terrorisme, tandis que l’investissement financier en la matière croîtra encore (il devrait passer de 2,5 milliards de livres actuellement à 3,5 milliards en 2011).
Au plan militaire, la progression budgétaire semble se confirmer, tandis que les forces de réserve seraient impliquées plus fréquemment dans les opérations de stabilisation et de reconstruction. Enfin, le gouvernement britannique souhaite associer plus étroitement les mondes académique, économique, culturels, militaire et sécuritaire dans un National Security Forum permanent.
mercredi 19 mars 2008
Mauvaise foi... crasse
Il faut tout de même être mal informé - un paradoxe pour des journalistes - pour dire ce que l'on vient d'entendre sur France 2, à propos de l'Irak. En bref : chaos, omniprésence des milices et obstacles à la liberté de parole sur fond d'images prises, pêle-mêle il y a quelques semaines (les murs de Bagdad) et... il y a quelques années (les civils se plaignant de l'insécurité).
Nous sommes tous d'accord, la partie est loin d'être gagnée pour les Américains (et ceux qui m'ont lu à mes débuts savent que je n'étais pas d'accord avec cette guerre). Mais, tout de même..., un peu de nuance, c'est précisément ce pour quoi nous payons une taxe audiovisuelle.
Vu un peu avant : des images si claires du Tibet montrant des Tibétains agressant des Chinois qu'elles ne sont certainement pas dues ni à des vidéos de touristes, ni à l'hypothétique télévision du Dalaï Lama... Belle opération, d'un point de vue analytique, de contre-propagande.
Nous sommes tous d'accord, la partie est loin d'être gagnée pour les Américains (et ceux qui m'ont lu à mes débuts savent que je n'étais pas d'accord avec cette guerre). Mais, tout de même..., un peu de nuance, c'est précisément ce pour quoi nous payons une taxe audiovisuelle.
Vu un peu avant : des images si claires du Tibet montrant des Tibétains agressant des Chinois qu'elles ne sont certainement pas dues ni à des vidéos de touristes, ni à l'hypothétique télévision du Dalaï Lama... Belle opération, d'un point de vue analytique, de contre-propagande.
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Un audit pour la SE
L'accord qui a (enfin) débouché sur la constitution du nouveau gouvernement belge comprend également un audit de la Sûreté de l'Etat (renseignement civil - équivalent de la DST) en fonction des résultats de l'enquête du comité de suivi des services de renseignement (Comité R) à la suite des "bugs" observés sur l'affaire Belliraj.
Reste, cependant, comme un petit goût de scepticisme : ce n'est pas la SE qui a révélé que Belliraj aurait été un de ses informateurs - s'il avait été agent, l'acte aurait été considéré comme une trahison aux Etats-Unis. Une réflexion en profondeur sur la coordination des services (qui comprennent également une branche de la police fédérale et le service militaire) ne serait-elle pas plus adaptée qu'un de ces audit conduit par une énième boîte spécialisée dans à peu près tout sauf dans une matière aussi spécifique que le renseignement ?
Reste, cependant, comme un petit goût de scepticisme : ce n'est pas la SE qui a révélé que Belliraj aurait été un de ses informateurs - s'il avait été agent, l'acte aurait été considéré comme une trahison aux Etats-Unis. Une réflexion en profondeur sur la coordination des services (qui comprennent également une branche de la police fédérale et le service militaire) ne serait-elle pas plus adaptée qu'un de ces audit conduit par une énième boîte spécialisée dans à peu près tout sauf dans une matière aussi spécifique que le renseignement ?
mardi 18 mars 2008
RIA - Revolution in Intelligence Affairs
On ne le sait guère en Europe continentale - où le sujet est tabou dans les Universités - mais il existe des "Intelligence studies" tout ce qu'il y a de plus honorable et de plus académiquement encadré. En pointe, les Américains et les Britanniques, bien sûr. Mais aussi les Hollandais. But du jeu : étudier, comprendre, cerner les enjeux et les défis, décortiquer les pratiques et tâcher d'en tirer des leçons utiles.
Après tout, le renseignement est un fait social comme un autre et, à ce titre, l'esprit n'a pas à abdiquer sous quelque prétexte que ce soit. Nous sommes aujourd'hui très loin des imageries populaires, tantôt du James Bond glamour ou du barbouze pataugeant quelque part entre le glorieux et le véreux.
L'explosion de ces Intelligence Studies est l'un de signes de ce que l'on appelle depuis quelques années la Revolution in Intelligence Affairs, en référence à la Rrevolution in Military Affairs. Cette fois, pas de gadgets robotisés et autres fantasmes d'ingénieurs. Non, là, le le mot clé est "réseau" - au sens social du terme. Couverture des sources ouvertes, interactivité avec les mondes journalistiques, militaires et académiques et, plus accessoirement, poursuite des programmes "technologiques" sont autant de figures d'un renseignement à la fois décomplexé mais aussi d'autant plus sur les charbons ardents qu'il représente bien souvent la premiière ligne de défense face au terrorisme.
Dans la foulée, il est aumusant de constater à quel point cette "révolution" est culturellement révolutionnaire : pour preuve, le très discret Shin bet israélien vient de mettre en place son blog. Pas d'informations "sexy" - une révolution n'est pas toujours un cataclysme - mais des témoignages d'agents. But du jeu : recruter les meilleurs en les mettant au parfum de ce qui les attend.
Après tout, le renseignement est un fait social comme un autre et, à ce titre, l'esprit n'a pas à abdiquer sous quelque prétexte que ce soit. Nous sommes aujourd'hui très loin des imageries populaires, tantôt du James Bond glamour ou du barbouze pataugeant quelque part entre le glorieux et le véreux.
L'explosion de ces Intelligence Studies est l'un de signes de ce que l'on appelle depuis quelques années la Revolution in Intelligence Affairs, en référence à la Rrevolution in Military Affairs. Cette fois, pas de gadgets robotisés et autres fantasmes d'ingénieurs. Non, là, le le mot clé est "réseau" - au sens social du terme. Couverture des sources ouvertes, interactivité avec les mondes journalistiques, militaires et académiques et, plus accessoirement, poursuite des programmes "technologiques" sont autant de figures d'un renseignement à la fois décomplexé mais aussi d'autant plus sur les charbons ardents qu'il représente bien souvent la premiière ligne de défense face au terrorisme.
Dans la foulée, il est aumusant de constater à quel point cette "révolution" est culturellement révolutionnaire : pour preuve, le très discret Shin bet israélien vient de mettre en place son blog. Pas d'informations "sexy" - une révolution n'est pas toujours un cataclysme - mais des témoignages d'agents. But du jeu : recruter les meilleurs en les mettant au parfum de ce qui les attend.
MRAP : le Pentagone en veut plus
Le Pentagone vient de confirmer la commande de 2 243 blindés à roue MRAP (Mine Resistant, Ambush Protected), pour un montant de 1,14 milliard de dollars. Il poursuit ainsi son programme d'acquisition de 17 000 véhicules qui doivent, à terme, remplacer tous les Humvees actuellement en service en Irak (8 000 exemplaires de ces derniers sont d'ailleurs en cours de don aux forces de sécurité et à l'armée irakienne).
La commande se répartit entre :
- 743 véhicules de Catégorie I à International Military and Government LLC (pour 410,73 millions de dollars) ;
- 1 024 véhicules de Catégorie II à Stewart & Stevenson (pour 481,835 millions) ;
- 3 engins pour le Special Operations Command, 51 ambulances et 393 véhicules de Catégorie II pour BAE Land Systems (pour 234,04 millions de dollars) ;
- et 12 véhicules de Catégorie I, 6 de Catégorie II et 11 de Catégorie III à Force Protection Industries (pour 17,54 millions de dollars).
On notera que ces acquisitions sont gérées par les Marines - malgré leur opposition à la poursuite du programme, consommatrice, selon eux, de ressources qui ne seraient pas affectées à la prochaine génération de véhicules - mais serviront essentiellement à l'Army.
La commande se répartit entre :
- 743 véhicules de Catégorie I à International Military and Government LLC (pour 410,73 millions de dollars) ;
- 1 024 véhicules de Catégorie II à Stewart & Stevenson (pour 481,835 millions) ;
- 3 engins pour le Special Operations Command, 51 ambulances et 393 véhicules de Catégorie II pour BAE Land Systems (pour 234,04 millions de dollars) ;
- et 12 véhicules de Catégorie I, 6 de Catégorie II et 11 de Catégorie III à Force Protection Industries (pour 17,54 millions de dollars).
On notera que ces acquisitions sont gérées par les Marines - malgré leur opposition à la poursuite du programme, consommatrice, selon eux, de ressources qui ne seraient pas affectées à la prochaine génération de véhicules - mais serviront essentiellement à l'Army.
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lundi 17 mars 2008
Au revoir Monsieur...
Pour celui qui en revient,
Verdun, c'était bien.
Pour celui qui en est mort,
Verdun, c'est un port.
Mais pour ceux qui n'étaient pas nés,
Qu'étaient pas là pour apprécier,
C'est du passé dépassé,
Un champ perdu dans le nord-est,
Entre Epinal et Bucarest,
C'est une statue sur la grand place.
Finalement Verdun,
Ce n'est qu'un vieux qui passe.
Même si l'histoire nous joue souvent
Le mouvement tournant par Sedan,
C'est du passé.
C'est la chanson des Partisans,
C'est 1515, c'est Marignan,
Dépassé.
Une guerre qui s'est perdue sans doute
Entre Biarritz et Knokke-le-Zoute,
C'est une statue sur la grand place.
Finalement la terreur,
Ce n'est qu'un vieux qui passe.
Pour ceux qu'on n'a pas revus,
Verdun, n'est plus rien.
Pour ceux qui sont revenus,
Verdun, n'est pas loin.
C'est un champ brûlé tout petit,
Entre Monfaucon et Charny,
C'est à côté.
C'est une sortie dans le nord-est,
Sur l'autoroute de Reims à Metz.
On y va par la voie sacrée.
Finalement, Verdun,
C'est un vieillard rusé.
J'ai une tendresse particulière
Pour cette première des dernières guerres,
Dépassée.
Bien sûr que je n'étais pas né.
J'n'étais pas là pour apprécier
Mais j'avais un vieux à Verdun
Et comme je n'oublie jamais rien,
Je reviens,
Je reviens,
Je reviens
M. Sardou
Verdun, c'était bien.
Pour celui qui en est mort,
Verdun, c'est un port.
Mais pour ceux qui n'étaient pas nés,
Qu'étaient pas là pour apprécier,
C'est du passé dépassé,
Un champ perdu dans le nord-est,
Entre Epinal et Bucarest,
C'est une statue sur la grand place.
Finalement Verdun,
Ce n'est qu'un vieux qui passe.
Même si l'histoire nous joue souvent
Le mouvement tournant par Sedan,
C'est du passé.
C'est la chanson des Partisans,
C'est 1515, c'est Marignan,
Dépassé.
Une guerre qui s'est perdue sans doute
Entre Biarritz et Knokke-le-Zoute,
C'est une statue sur la grand place.
Finalement la terreur,
Ce n'est qu'un vieux qui passe.
Pour ceux qu'on n'a pas revus,
Verdun, n'est plus rien.
Pour ceux qui sont revenus,
Verdun, n'est pas loin.
C'est un champ brûlé tout petit,
Entre Monfaucon et Charny,
C'est à côté.
C'est une sortie dans le nord-est,
Sur l'autoroute de Reims à Metz.
On y va par la voie sacrée.
Finalement, Verdun,
C'est un vieillard rusé.
J'ai une tendresse particulière
Pour cette première des dernières guerres,
Dépassée.
Bien sûr que je n'étais pas né.
J'n'étais pas là pour apprécier
Mais j'avais un vieux à Verdun
Et comme je n'oublie jamais rien,
Je reviens,
Je reviens,
Je reviens
M. Sardou
Final run...
... before landing. Bien le bonjour chers amis, la température au sol est de 17°C, la vitesse du vent de 13 km/h de secteur nord et la campagne aixoise semble se réveiller. En bref, un temps idéal pour boucler le prochain Technologie & Armement, qui devrait être en kiosque d'ici le 8-9 avril.
Comme indiqué précédement, nous allons faire une petite plongée dans le monde de la guerre électronique, avec une série d'articles inédits couvrant le très large spectre de la discipline et dont je peut vous livrer une partie des secrets :
Les élémentaires
La guerre dans la 4ème dimension
Par Joseph Henrotin
La torpille : comment s'en protéger ?
Par Jean-Louis Promé
Tendances, évolutions et défis de la guerre électronique des télécommunications
Entretien avec Valéry Rousset, Directeur Marketing & Développement Capacitaire SIO/SA2R, Unité Commandement & Renseignement, Thales systèmes Terre et Interarmées.
La furtivité à la mer : évolution, enjeux et futurs
Par Joseph Henrotin
La guerre électronique en France
Le ROEM en France : la planète pour terrain de jeu !
Par Jean-Louis Promé
L'EPIGE 07.330 de Mont-de-Marsan
Par Véronique Sartini
Au service des forces : le centre de ciblage de Creil
Par Véronique Sartini
La guerre électronique ailleurs
Corbeaux et corneilles. Les curiosités électroniques américaines
Par Philippe Langloit
Du Prowler au Growler
Par Philippe Langloit et Jean-Jacques Mercier
Le Nimrod R1
Par Jean-Jacques Mercier
Vers de nouvelles percées en guerre électronique aérienne ?
Par Jean-Jacques Mercier
AGI - les marines aux avant-garde du SIGINT ?
Par Jean-Jacques Mercier
Comme indiqué précédement, nous allons faire une petite plongée dans le monde de la guerre électronique, avec une série d'articles inédits couvrant le très large spectre de la discipline et dont je peut vous livrer une partie des secrets :
Les élémentaires
La guerre dans la 4ème dimension
Par Joseph Henrotin
La torpille : comment s'en protéger ?
Par Jean-Louis Promé
Tendances, évolutions et défis de la guerre électronique des télécommunications
Entretien avec Valéry Rousset, Directeur Marketing & Développement Capacitaire SIO/SA2R, Unité Commandement & Renseignement, Thales systèmes Terre et Interarmées.
La furtivité à la mer : évolution, enjeux et futurs
Par Joseph Henrotin
La guerre électronique en France
Le ROEM en France : la planète pour terrain de jeu !
Par Jean-Louis Promé
L'EPIGE 07.330 de Mont-de-Marsan
Par Véronique Sartini
Au service des forces : le centre de ciblage de Creil
Par Véronique Sartini
La guerre électronique ailleurs
Corbeaux et corneilles. Les curiosités électroniques américaines
Par Philippe Langloit
Du Prowler au Growler
Par Philippe Langloit et Jean-Jacques Mercier
Le Nimrod R1
Par Jean-Jacques Mercier
Vers de nouvelles percées en guerre électronique aérienne ?
Par Jean-Jacques Mercier
AGI - les marines aux avant-garde du SIGINT ?
Par Jean-Jacques Mercier
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