Contrairement à moi qui ne l'ai pas encore lu, Jean-Dominique Merchet a eu l'oeil attiré par une interview du général Georgelin, chef d'état-major des armées (FR) à nos confrères de Politique Internationale. En substance, le CEMA offre une réflexion de bon sens : les conflits contemporains sont longs, complexes et de plus en plus violents et, par ailleurs, "on ne règle plus les conflits (...) on les gèle".
Rien de neuf ? Si, justemment : pendant des années, les états-majors européens se sont engagés sur la voie des opérations de maintien de la paix, autrement moins violentes (du moins pour nos combattants). Or, il est à présent question de "guerre" à proprement parler, dans des environnements asymétriques hautement létaux, même pour nos forces dont la protection n'est plus seulement un facteur de structuration de nos stratégies et de nos équipements mais aussi (et surtout) de nos politiques.
Si les lecteurs attentifs y verront les traces successives des réflexions de Vincent Desportes (Cf. DSI n°20), de Rupert Smith ("L'utilité de la force"), des travaux, entre autres, de Michel Goya (que nous recevrons dans DSI, dans son édition de septembre), l'interview du CEMA pourrait aussi, à terme, être le signe d'un changement majeur de posture des forces européennes. Ce retour vers le réalisme signe, en effet, une évolution latente dans les états-majors. C'était bien entendu le cas chez les Britanniques et les Néerlandais, mais la tendance est également émergente en Allemagne ou en Italie.
Reste néanmoins à savoir à quel point ces constats - et les embryons de stratégie et de doctrine qui en découlent - seront appréhendés au niveau politique. L'enjeu, là, est tout autre : il est de savoir dans quelle mesure "l'ensauvagement" du monde, pour paraphraser T. Delpech, sera ou non un facteur de paralysie de nos politiques étrangères et, partant, de nos éthiques.
vendredi 17 août 2007
L'évolution du dogfight en Israël
Le web 2.0 présente bien des avantages. Dont celui de pouvoir regarder en ligne des émissions dont on ne soupçonne pas la spécialisation. Celle-ci, initialement diffusée sur l'History Channel, combine images de synthèses, images d'archives, interviews d'as israéliens et... Lon Nordeen himself. 45 minutes qui en valent la peine :
Le Saegeh en vol
L'Iran fait beaucoup de publicité pour le Saegeh, chasseur bien entendu présenté comme le meilleur du monde (plus sérieusement, il a été qualifié comme "supérieur au F-18"). Pratiquement, l'engin n'est qu'un F-5 reverse ingénerié, doté de 2 dérives, dont les entrées d'air ont été refaites... et qui semble limité au tir de roquettes.
L'externalisation, une solution ?
Souvent considérée comme une solution plus pratique et moins coûteuse que l'utilisation du personnel à disposition, les externalisations peuvent néanmoins coûter très cher :
General Dynamics Network Systems Inc., Needham, Mass., is being awarded a firm-fixed-price and cost reimbursement contract modification for $2,250,000,000.
Une somme assez importante. Tout ça pour :
The contractor provides computer equipment support consisting of preventive and remedial maintenance of hardware and inventory management. The basic period of this contract is four years.
General Dynamics Network Systems Inc., Needham, Mass., is being awarded a firm-fixed-price and cost reimbursement contract modification for $2,250,000,000.
Une somme assez importante. Tout ça pour :
The contractor provides computer equipment support consisting of preventive and remedial maintenance of hardware and inventory management. The basic period of this contract is four years.
Le LAW n'est pas mort
Les soldats belges (et les autres) se souviendront sans doute du LAW, ce lance-roquette assez pratique qui se "dépliait" avant le tir. Considéré comme dépassé par les nouvelles munitions guidées en tous genres, il avait été retiré du service. Etait-il passé à la postérité de l'histoire techno-militaire pour autant ?
Et bien, il semble que non. Le Pentagone vient ainsi de commander 1 287 M-72A7 (anti-blindés) et 1 833 M-72A9 (anti-structures) pour un montant de plus de 8 millions de dollars. Dans l'environnement contre-asymétrique et urbain contemporain, ce type de système rustique semble toujours très apprécié.
Et bien, il semble que non. Le Pentagone vient ainsi de commander 1 287 M-72A7 (anti-blindés) et 1 833 M-72A9 (anti-structures) pour un montant de plus de 8 millions de dollars. Dans l'environnement contre-asymétrique et urbain contemporain, ce type de système rustique semble toujours très apprécié.
L'OCS en sommet
L'Organisation de Coopération de Shangai tient actuellement son sommet - "Peace Mission 2007" se terminant en outre ajourd'hui -, durant lequel Hu Jintao n'a pas manqué de rappeler que la moitié de la population mondiale vivait dans les Etats-membres de l'OCS. Les coopérations en matière de sécurité - et particulièrement d'anti-terrorisme - devraient y être renforcées.
On notera également la présence au sommet d'Hamid Karzaï et Novosti d'inqiquer que "Soucieux de renforcer la stabilité et la sécurité et de promouvoir la coopération économique en Asie centrale, les pays membres de l'organisation ont étudié la possibilité d'activer le potentiel de l'OCS pour accélérer le règlement en Afghanistan, en utilisant à cet effet aussi bien le groupe de contact OCS-Afghanistan que d'autres formats mutuellement acceptables, constate le document". Sortie de l'orbite américaine pour l'Afghanistan ou multilatéralisme de survie ?
On notera également la présence au sommet d'Hamid Karzaï et Novosti d'inqiquer que "Soucieux de renforcer la stabilité et la sécurité et de promouvoir la coopération économique en Asie centrale, les pays membres de l'organisation ont étudié la possibilité d'activer le potentiel de l'OCS pour accélérer le règlement en Afghanistan, en utilisant à cet effet aussi bien le groupe de contact OCS-Afghanistan que d'autres formats mutuellement acceptables, constate le document". Sortie de l'orbite américaine pour l'Afghanistan ou multilatéralisme de survie ?
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F-35 : oups, désolé !
Lockheed Martin Aeronautics Co. says it discovered that it has overcharged the U.S. government by $265 million for work on the F-35 Joint Strike Fighter program and will promptly refund the money with interest.
La Russie s'apprête à vendre sa flotte d'An-124
La force aérienne russe s'apprête à vendre sa flotte de 21 gros porteurs An-124. Ces derniers ne volent plus depuis décembre 2005 mais sont maintenus en l'état. Pour l'heure, aucun acheteur ne semble s'être manifesté mais la décision russe pourrait affecter la reprise de la production de l'appareil, qui semble être envisagée afin de répondre aux besoins des compagnies cargo civiles.
jeudi 16 août 2007
Pakistan : le retour du JF-17 ?
L’Azerbaïdjan serait intéressé par l’achat de chasseurs JF-17. Une rencontre entre le ministre azéri de l’industrie et le ministre pakistanais de la défense doit se tenir prochainement et l’achat de l’appareil, de même que des chars et d’armes légères pourrait y être discuté. Toujours à propos du Pakistan et du JF-17, l’on notera que la Russie a finalement accepté la réexportation de ses réacteurs RD-93, indispensables aux appareils susmentionnés. Précédemment, cette réexportation avait été exclue, condamnant à terme non seulement la viabilité commerciale de l’appareil (et forçant la Chine à trouver une nouvelle propulsion) mais aussi l’avenir de la force aérienne pakistanaise.
Un canevas de Livre Blanc ?
En publiant relativement discrètement le document Préparer les engagements de demain 2035 sous l’autorité du directeur chargé des Affaires Stratégiques et du major-général des armées, ces dernières font évoluer assez radicalement le débat, toutefois en droite ligne des conceptions et des positions développées par le Président de la République durant sa campagne électorale. De ce point de vue, l’exercice se déroule dans la perspective directe de la rédaction du prochain Livre Blanc et certains de ses accents pourraient le laisser entendre comme tel.
D’emblée, le document établit également une hiérarchie des intérêts français. Ils sont vitaux et « indissociables de la dissuasion nucléaire » ; stratégiques (« l’accès aux ressources naturelles, le développement du potentiel économique, la maîtrise de la prolifération des armes de destruction massive, la maîtrise des flux migratoires, la maîtrise des réseaux informatiques, la maîtrise d’accès à l’espace et la cohésion sociale française et européenne ») ; et enfin de puissance (« plus particulièrement abordés sous l’angle des relations que la France entretient avec les acteurs majeurs de la sécurité internationale (Onu, UE, États-Unis, Otan) »). Moins lisibles immédiatement que les précédents, ils font l’objet de plusieurs scénarios lucides et réalistes.
Dans un second chapitre, consacré aux « menaces et risques », le lecteur pourra constater que la question des ressource naturelles et, plus loin, l’environnement sont plus particulièrement pris en considération. L’adaptation des armées rejoint ainsi les réflexions menées par les stratégistes depuis de nombreuses années déjà. Menaces asymétriques, sanitaires, technologiques, questions politiques et démographiques sont également abordées. Cette approche transverse précède une approche par régions et croisant les facteurs précités.
Face à une analyse synthétique, c’est toutefois la définition des neufs modes d’engagement, dans un troisième chapitre, qui retiendra l’attention du lecteur. Fondé sur un « socle permanent » comprenant la dissuasion, la prévention et la protection (trois des 5 thèmes des Universités d’été de la Défense), ces engagements sont :
- la participation à des conflits armés, qui comprend deux options majeures : le conflit moyen
impliquant au maximum des moyens à hauteur de ceux définis par l’Union Européenne dans son Headline Goal et le conflit majeur, qui nécessite des moyens supérieurs à la limite du Headline Goal qui, « en tout état de cause, requerrait vraisemblablement un cadre multinational plus large que celui de la seule Union européenne (sur la base du positionnement relatif actuel de l’UE et de l’OTAN). Cette situation serait la plus contraignante pour les forces armées, en particulier dans le domaine du commandement si la France doit assumer le rôle de nation-cadre ».
- la lutte contre la prolifération, au sens large (« de telles opérations auront pour ambition première de sauvegarder nos intérêts nationaux face à la menace du moment ») et suivant les logiques de prévention et de coercition (incluant, c’est une nouveauté à ce niveau, des « frappes préemptives »).
- la lutte contre le terrorisme, sur le territoire ou à l’extérieur, auquel cas les forces pourraient être engagées « préventivement ».
- la participation à la défense des intérêts économiques « de la France et de l’Union Européenne » et ce, « en défendant, ou en rétablissant, la liberté de circulation, voire l’accès aux ressources, dans les domaines terrestre, maritime et aérien. Il convient également d’assurer la liberté d’accès à l’espace ».
- la protection des ressortissants.
- le rétablissement/maintien de la paix « sous résolution des Nations unies dans un cadre d’interposition ou d’observation, ou, si la crise a déjà éclaté, dans un cadre d’imposition de la paix ».
- les missions de service public de circonstance, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou technologiques, d’actions de maintien de l’ordre, de prises d’otages « massives » ou de lutte contre les pandémies.
- l’assistance civilo-militaire hors-territoire national, destinées à favoriser la consolidation de l’Etat de droit.
- le secours d’urgence hors-territoire national, qui inclut également les opérations humanitaires en plus des missions de secours en cas de catastrophes naturelles et technologiques.
In fine, si la lecture du document montre une réelle prise en compte des réalités européennes dans le discours stratégique français, il montre également un durcissement des positions de Paris à l’égard des questions considérées comme en têtes des agendas stratégiques contemporains : les luttes contre les armes de destruction massive et le terrorisme. Si, à cet égard, certains ne manqueront pas d’invoquer une certaine « américanisation » de la posture française – en particulier dans son rapport aux frappes préemptives – force est néanmoins de constater que l’ensemble est développé dans le cadre, cohérent et défensif, du triptyque « dissuasion – prévention – protection ».
D’emblée, le document établit également une hiérarchie des intérêts français. Ils sont vitaux et « indissociables de la dissuasion nucléaire » ; stratégiques (« l’accès aux ressources naturelles, le développement du potentiel économique, la maîtrise de la prolifération des armes de destruction massive, la maîtrise des flux migratoires, la maîtrise des réseaux informatiques, la maîtrise d’accès à l’espace et la cohésion sociale française et européenne ») ; et enfin de puissance (« plus particulièrement abordés sous l’angle des relations que la France entretient avec les acteurs majeurs de la sécurité internationale (Onu, UE, États-Unis, Otan) »). Moins lisibles immédiatement que les précédents, ils font l’objet de plusieurs scénarios lucides et réalistes.
Dans un second chapitre, consacré aux « menaces et risques », le lecteur pourra constater que la question des ressource naturelles et, plus loin, l’environnement sont plus particulièrement pris en considération. L’adaptation des armées rejoint ainsi les réflexions menées par les stratégistes depuis de nombreuses années déjà. Menaces asymétriques, sanitaires, technologiques, questions politiques et démographiques sont également abordées. Cette approche transverse précède une approche par régions et croisant les facteurs précités.
Face à une analyse synthétique, c’est toutefois la définition des neufs modes d’engagement, dans un troisième chapitre, qui retiendra l’attention du lecteur. Fondé sur un « socle permanent » comprenant la dissuasion, la prévention et la protection (trois des 5 thèmes des Universités d’été de la Défense), ces engagements sont :
- la participation à des conflits armés, qui comprend deux options majeures : le conflit moyen
impliquant au maximum des moyens à hauteur de ceux définis par l’Union Européenne dans son Headline Goal et le conflit majeur, qui nécessite des moyens supérieurs à la limite du Headline Goal qui, « en tout état de cause, requerrait vraisemblablement un cadre multinational plus large que celui de la seule Union européenne (sur la base du positionnement relatif actuel de l’UE et de l’OTAN). Cette situation serait la plus contraignante pour les forces armées, en particulier dans le domaine du commandement si la France doit assumer le rôle de nation-cadre ».
- la lutte contre la prolifération, au sens large (« de telles opérations auront pour ambition première de sauvegarder nos intérêts nationaux face à la menace du moment ») et suivant les logiques de prévention et de coercition (incluant, c’est une nouveauté à ce niveau, des « frappes préemptives »).
- la lutte contre le terrorisme, sur le territoire ou à l’extérieur, auquel cas les forces pourraient être engagées « préventivement ».
- la participation à la défense des intérêts économiques « de la France et de l’Union Européenne » et ce, « en défendant, ou en rétablissant, la liberté de circulation, voire l’accès aux ressources, dans les domaines terrestre, maritime et aérien. Il convient également d’assurer la liberté d’accès à l’espace ».
- la protection des ressortissants.
- le rétablissement/maintien de la paix « sous résolution des Nations unies dans un cadre d’interposition ou d’observation, ou, si la crise a déjà éclaté, dans un cadre d’imposition de la paix ».
- les missions de service public de circonstance, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou technologiques, d’actions de maintien de l’ordre, de prises d’otages « massives » ou de lutte contre les pandémies.
- l’assistance civilo-militaire hors-territoire national, destinées à favoriser la consolidation de l’Etat de droit.
- le secours d’urgence hors-territoire national, qui inclut également les opérations humanitaires en plus des missions de secours en cas de catastrophes naturelles et technologiques.
In fine, si la lecture du document montre une réelle prise en compte des réalités européennes dans le discours stratégique français, il montre également un durcissement des positions de Paris à l’égard des questions considérées comme en têtes des agendas stratégiques contemporains : les luttes contre les armes de destruction massive et le terrorisme. Si, à cet égard, certains ne manqueront pas d’invoquer une certaine « américanisation » de la posture française – en particulier dans son rapport aux frappes préemptives – force est néanmoins de constater que l’ensemble est développé dans le cadre, cohérent et défensif, du triptyque « dissuasion – prévention – protection ».
Le Technologie & Armement n°7 est paru
Au sommaire :
Editorial
News
Points de vue
Le renouveau des relations transatlantiques
Par Joseph R. Cerami, professeur à la George H. W. Bush School of Government and Public Service, Université A&M du Texas
Innovations stratégiques et innovations technologiques : la symbiose inaboutie ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
Mer
Quel dimensionnement pour la Marine nationale ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
Le second porte-avions bientôt sur cale ?
Entretien avec Alex Fabarez, Président de MOPA2 et Georges Joab, directeur du projet PA2
Le programme de missiles de croisière indonésien
Par J. Eli Margolis, Université de Georgetown, M.A., Programme d’Études en Sécurité à la Edmund A. Walsh Scholl of Foreign Service de Washington
Exocet Block3 : un missile antinavires polyvalent
Interview de Guy de Beaucorps, conseiller Marine de MBDA
La bonne solution danoise pour optimiser une flotte de taille réduite ? Des bâtiments multimissions modulables
Par Jean-Louis Promé, journaliste spécialiste des questions de Défense
Air
Bourget 2007 : quelles nouveautés ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI, et Véronique Sartini, journaliste
Hermes 900 : un nouveau MALE est-il né ?
Entretien avec Ofer Ben-Dov, directeur des programmes UAV, Elbit Systems
Et le E-2D ?
Entretien avec Chuck Micaleff, responsable du développement commercial, Northrop Grumman AEW Future Systems
UV Conference 2007 : Drones, quelles évolutions en perspective ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI, et Véronique Sartini, journaliste
Le futur du SIDM
Entretien avec le LCL Cyril Carcy, commandant l'escadron d'expérimentation du SIDM
Hélicoptères et drones : quelle synergie ?
Entretien avec le général Jean-Claude Allard, COMALAT
MALE et SIDM
Entretien avec le général Jean-Paul Paloméros, major-général de l'armée de l'Air
R&D : Aerovironement toujours en bonne forme
Entretien avec Martin B. Cowley, marketing manager, Aerovironment
Terre
Leçons opérationnelles du génie de combat israélien
Par le colonel David Eshel (IDF, Ret.)
Surveillance : voir intelligemment
Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI
Aux origines des échecs du Stryker
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
Bientôt un VBCI britannique ?
Questions à Pierre Roux, directeur du domaine Infanterie, NEXTER
Editorial
News
Points de vue
Le renouveau des relations transatlantiques
Par Joseph R. Cerami, professeur à la George H. W. Bush School of Government and Public Service, Université A&M du Texas
Innovations stratégiques et innovations technologiques : la symbiose inaboutie ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
Mer
Quel dimensionnement pour la Marine nationale ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
Le second porte-avions bientôt sur cale ?
Entretien avec Alex Fabarez, Président de MOPA2 et Georges Joab, directeur du projet PA2
Le programme de missiles de croisière indonésien
Par J. Eli Margolis, Université de Georgetown, M.A., Programme d’Études en Sécurité à la Edmund A. Walsh Scholl of Foreign Service de Washington
Exocet Block3 : un missile antinavires polyvalent
Interview de Guy de Beaucorps, conseiller Marine de MBDA
La bonne solution danoise pour optimiser une flotte de taille réduite ? Des bâtiments multimissions modulables
Par Jean-Louis Promé, journaliste spécialiste des questions de Défense
Air
Bourget 2007 : quelles nouveautés ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI, et Véronique Sartini, journaliste
Hermes 900 : un nouveau MALE est-il né ?
Entretien avec Ofer Ben-Dov, directeur des programmes UAV, Elbit Systems
Et le E-2D ?
Entretien avec Chuck Micaleff, responsable du développement commercial, Northrop Grumman AEW Future Systems
UV Conference 2007 : Drones, quelles évolutions en perspective ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI, et Véronique Sartini, journaliste
Le futur du SIDM
Entretien avec le LCL Cyril Carcy, commandant l'escadron d'expérimentation du SIDM
Hélicoptères et drones : quelle synergie ?
Entretien avec le général Jean-Claude Allard, COMALAT
MALE et SIDM
Entretien avec le général Jean-Paul Paloméros, major-général de l'armée de l'Air
R&D : Aerovironement toujours en bonne forme
Entretien avec Martin B. Cowley, marketing manager, Aerovironment
Terre
Leçons opérationnelles du génie de combat israélien
Par le colonel David Eshel (IDF, Ret.)
Surveillance : voir intelligemment
Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI
Aux origines des échecs du Stryker
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
Bientôt un VBCI britannique ?
Questions à Pierre Roux, directeur du domaine Infanterie, NEXTER
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Le magazine est disponible en kiosque et chez les libraires dans 42 pays et peut également être acheté ici.
lundi 13 août 2007
Nouvel attentat au Maroc
Un kamikaze s'est fait explosé à Meknes aujourd'hui, sans causer de morts chez les civils. Si les terroristes marocains sont considérés comme médiocres et les services locaux plutôt efficaces, combien de temps va-t-il falloir pour voir la contre-adaptation - un processus historiquement quasi-systématique en terrorisme - de l'adversaire ?
Université d'été de la Défense 07
En cette période de questionnements sur le futur Livre blanc et sur la programmation des futures acquisitions des forces, on comprendra que le fait de faire sérieusement le point sur la question en réunissant parlementaires et hommes politiques, experts, industriels et militaires s'avère utile. Cette Université d'été de la Défense est même un exercice annuel dont les thèmes de cette année seront la défense spatiale, la dissuasion, la protection, la projection et la prévention.
DSI étant partenaire de l'événement depuis 2006 - mon patron, Alexis Bautzmann, sera chargé d'animer un des ateliers - la rédaction est en train de mettre la dernière main au second hors-série de DSI, qui peut déjà être pré-commandé (il sera également disponible en kiosque) ici.
DSI étant partenaire de l'événement depuis 2006 - mon patron, Alexis Bautzmann, sera chargé d'animer un des ateliers - la rédaction est en train de mettre la dernière main au second hors-série de DSI, qui peut déjà être pré-commandé (il sera également disponible en kiosque) ici.
5 sur 5
285 millions de dollars : c'est le coût du nouveau cutter (frégate) destiné à l'US Coast Guard. Avec 4 300 tonnes de déplacement, les National Security Cutter dont l'exemplaire commandé sera le 3ème sont partie intégrante d'un programme Deepwater particulièrement critiqué pour sa gestion (Cf. T&A n°5).
Les 2 premiers Typhoons aptes aux missions air-sol (Block5) ont été livrés à la RAF. Cette capacité est toutefois qualifiée d'initiale et limitée à des bombes guidées laser.
Un deuxième escadron de F-22 a été formé en Alaska. Par ailleurs, le carburant synthétique testé l'an passé sur un B-52 a été certifié sur ce type d'appareil. D'ici 2011, l'USAF ambitionne d'utiliser un mélange de carburant synthétique et de JP-8 sur l'ensemble de ses appareils. D'ici là, le prochain appareil à être certifié sera le C-17.
Le Maroc a demandé au Etats-Unis la fourniture de 60 automoteurs d'artillerie de 155mm M-109A5 et 30 Humvees via le système des Foreign Military Sales, la demande devant toujours être approuvée par le Congrès. Notons que la Belgique a récemment revendu quelques-uns de ses M-109 au Maroc. On notera par ailleurs que les discussions sur le Sahara Occidental se sont conclues sur un échec.
Le président chinois Hu Jintao a récemment indiqué au cours des cérémonies célébrant le 80ème anniversaire de l'APL que le budget militaire chinois allait connaître une augmentation. Selon des analystes de la RAND corporation, ce budget est déjà le second au monde, derrière les Etats-Unis.
Les 2 premiers Typhoons aptes aux missions air-sol (Block5) ont été livrés à la RAF. Cette capacité est toutefois qualifiée d'initiale et limitée à des bombes guidées laser.
Un deuxième escadron de F-22 a été formé en Alaska. Par ailleurs, le carburant synthétique testé l'an passé sur un B-52 a été certifié sur ce type d'appareil. D'ici 2011, l'USAF ambitionne d'utiliser un mélange de carburant synthétique et de JP-8 sur l'ensemble de ses appareils. D'ici là, le prochain appareil à être certifié sera le C-17.
Le Maroc a demandé au Etats-Unis la fourniture de 60 automoteurs d'artillerie de 155mm M-109A5 et 30 Humvees via le système des Foreign Military Sales, la demande devant toujours être approuvée par le Congrès. Notons que la Belgique a récemment revendu quelques-uns de ses M-109 au Maroc. On notera par ailleurs que les discussions sur le Sahara Occidental se sont conclues sur un échec.
Le président chinois Hu Jintao a récemment indiqué au cours des cérémonies célébrant le 80ème anniversaire de l'APL que le budget militaire chinois allait connaître une augmentation. Selon des analystes de la RAND corporation, ce budget est déjà le second au monde, derrière les Etats-Unis.
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