vendredi 18 décembre 2009
Pas (encore) d'Helios 2B
Le lancement d'Helios 2B par Ariane 5 qui devait se produire le 17 décembre 2009, a été reporté à une date ultérieure. Arianespace indique qu’à la suite d’une anomalie observée pendant la chronologie du lancement, le compte à rebours a été interrompu. Les modalités pratiques de reprise du tir seront fixées en relation avec Arianespace et le CNES
jeudi 17 décembre 2009
DSI HS n°9 - le sommaire
décembre 2009 -janvier 2010
En kiosque le 20 décembre
Le mythe Tsahal
Tsahal dans son contexte : les élémentaires
Par Joseph Henrotin et Philippe Langloit, chargés de recherche au CAPRI
Encadré : Aux origines…
Tsahal : la question éthique
Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI
Chronologie : Israël en guerre depuis 1948
Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI
Encadré : Tsahal et son histoire : bibliographie raisonnée
Carte : La géographie militaire israélienne
Cohésion, vision, coopérations… Une armée en pleine mutation
Entretien avec Pierre Razoux, docteur en histoire, responsable de recherches au Collège de défense de l’OTAN à Rome, chargé des affaires du Proche-Orient, auteur de Tsahal – Nouvelle histoire de l’armée israélienne.
Alliances et menaces
Israël face à ses menaces. La nécessité d’une grande stratégie couvrant tout le spectre
Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI
Encadré : La menace syrienne, crédible ?
Entre vouloir et pouvoir, l’Iran nucléaire
Entretien avec François Géré, Président de l’Institut Français d’Analyse Stratégique (IFAS), auteur de L’Iran : l’État de crise, Karthala-Lignes de repères, novembre 2009.
Des relations franco-israliennes paradoxales. L’exemple de la Heyl Ha’Avir durant la « période française »
Par Hadrien Houizot, titulaire d’un Master 2 Histoire militaire, défense et politiques de sécurité et lauréat du prix armée de l’Air en 2005 et 2006
Diplomatie de défense. Israël et ses alliés au défi du Proche Orient
Par Jean-Jacques Mercier, expert des questions de défense
Carte : Israël face aux menaces régionales
Encadré : Alliés mais parfois adversaires…
Encadré : Le retour de la diplomatie israélienne en Afrique.
Les forces
Une dissuasion nucléaire fonctionnant sans arsenal nucléaire?
Par Jean-Louis Promé, journaliste spécialiste des questions de défense
Encadré : Une triade nucléaire qui n'existe - officiellement - pas!
Une marine moins discrètement ambitieuse!
Par Jean-Louis Promé, journaliste spécialiste des questions de défense
Encadré : Les commandos marine au cœur de l'action
La famille Merkava
Par Stéphane Ferrard, journaliste spécialiste des questions de défense
Heyl Ha’Avir : une force aérienne atypique
Par Jean-Jacques Mercier, expert en systèmes d’armes
Encadré : La Heyl Ha Havir aujourd’hui
Les forces spéciales de Tsahal
Par Emmanuel Vivenot, journaliste spécialiste des questions de défense
L’industrie d’armement terrestre israélienne. Quelques spécialités…..
Par Stéphane Ferrard, journaliste spécialiste des questions de défense
Encadré : La famille Nakpadon
Encadré : L’Achzarit
Les armes légères israéliennes
Par Emmanuel Vivenot, journaliste spécialiste des questions de défense
Industrie israélienne de défense. East? West?
Par Bertrand Slaski, CEIS
Encadré : L’industrie de défense israélienne en chiffres.
Les opérations
Concepts. L’autre bataille de Tsahal
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
Encadré : Repenser la topographie du combat
Encadré : Le plan Tefen
Encadré : Le processus de leçons post-2006
Encadré : Tactique : le concept de « champ de bataille vide »
Grande muette ou grande bavarde ? La communication de Tsahal entre hésitations et innovations
Par Marc Hecker, chercheur associé à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) et Thomas Rid, Fritz Thyssen Fellow à l’Université Hébraïque de Jérusalem et au Shalem Center.
De Jénine à Naplouse : l’adaptation israélienne aux opérations urbaines
Par Joseph Henrotin et Philippe Langloit, chargés de recherche au CAPRI
Le « mur de sécurité » en Cisjordanie, solution antiterroriste ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
Retour sur la guerre ratée d’Israël contre le Hezbollah
Par Michel Goya, directeur d’études à l’IRSEM, titulaire de la chaire d'action terrestre de Saint-Cyr-Coëtquidan.
Plomb Durci : la dernière bataille de Gaza ?
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
Encadré : Crimes de guerre ?
Vietnam : 6 Kilos, 6 patrouilleurs et 12 Su-30 commandés
Le gouvernement vietnamien a annoncé la conclusion de plusieurs contrats – par ailleurs en négociation depuis plusieurs années – avec la Russie.
Premièrement, Hanoi va acheter 6 sous-marins de type Kilo (636) pour un montant de 1,8 milliards de dollars, de même que 6 patrouilleurs de type Svetlyak. Des officiels russes ont également évoqué l’achat de 12 Su-30MK2, en plus des 8 déjà commandés, pour 600 millions de dollars.
Dans le même temps, un troisième contrat porte sur la construction de la première centrale nucléaire vietnamienne, à partir de 2014, pour une mise en service à partir de 2020.
Premièrement, Hanoi va acheter 6 sous-marins de type Kilo (636) pour un montant de 1,8 milliards de dollars, de même que 6 patrouilleurs de type Svetlyak. Des officiels russes ont également évoqué l’achat de 12 Su-30MK2, en plus des 8 déjà commandés, pour 600 millions de dollars.
Dans le même temps, un troisième contrat porte sur la construction de la première centrale nucléaire vietnamienne, à partir de 2014, pour une mise en service à partir de 2020.
Grande-Bretagne : réajustement de la stratégie des moyens
Le premier ministre britannique a autorisé des coupes budgétaires à hauteur de 1,5 milliards de livres dans des programmes jugés comme « de faible priorité » mais aussi dans les effectifs, principalement administratifs, 2 500 personnes devant quitter les forces.
En particulier, le programme d’hélicoptères moyens, destinés au remplacement des Puma et des Sea King Commando est annulé. Des Harrier et des Tornado devraient également quitter le service plus rapidement que prévu, tandis que la base de Cottesmore sera fermée.
Dans la marine, un chasseur de mines et un bâtiment océanographique seront retirés du service. Les premiers Merlin comme les Lynx les plus anciens quitteront également les escadrons plus tôt, de façon à faciliter la transition sur les Merlin Mk2 et les Wildcat.
Par contre, le Premier ministre a annoncé la commande de 22 hélicoptères CH-47 Chinook, d’un nouveau C-17 de transport stratégique.
Le nombre de drones MQ-9 Reaper sera doublé, ce qui ferait passer la flotte à 22 appareils. L’équipement du combattant débarqué sera également modernisé (principalement au niveau des gilets pare-balles et des lunettes de vision nocturne), tandis que de nouveaux postes radio Bowman et des systèmes de lutte contre les IED seront acquis.
Douze millions de livres sont ainsi consacrés à l’achat de nouveaux robots (30 sont actuellement en service). L’engagement britannique d’acheter 25 A400M ne serait, par contre, pas remis en question.
En particulier, le programme d’hélicoptères moyens, destinés au remplacement des Puma et des Sea King Commando est annulé. Des Harrier et des Tornado devraient également quitter le service plus rapidement que prévu, tandis que la base de Cottesmore sera fermée.
Dans la marine, un chasseur de mines et un bâtiment océanographique seront retirés du service. Les premiers Merlin comme les Lynx les plus anciens quitteront également les escadrons plus tôt, de façon à faciliter la transition sur les Merlin Mk2 et les Wildcat.
Par contre, le Premier ministre a annoncé la commande de 22 hélicoptères CH-47 Chinook, d’un nouveau C-17 de transport stratégique.
Le nombre de drones MQ-9 Reaper sera doublé, ce qui ferait passer la flotte à 22 appareils. L’équipement du combattant débarqué sera également modernisé (principalement au niveau des gilets pare-balles et des lunettes de vision nocturne), tandis que de nouveaux postes radio Bowman et des systèmes de lutte contre les IED seront acquis.
Douze millions de livres sont ainsi consacrés à l’achat de nouveaux robots (30 sont actuellement en service). L’engagement britannique d’acheter 25 A400M ne serait, par contre, pas remis en question.
mercredi 16 décembre 2009
Défense belge : quo vadis ?
Mes journées sont ainsi faites que, parfois, je tombe avec beaucoup de retard sur mes messages téléphoniques. Un de ces messages provenait d'un ami très proche me demandant ce que je pensais des différentes annonces faites autour de la réforme de la défense belge et s'étonnant de ne pas m'avoir vu sortir dans la presse locale à ce sujet.
Et bien, disons qu'outre le fait que mes journées soient particulièrement chargées ces derniers temps, j'attend de voir comment les choses se déroulent : est-ce vraiment aussi terrible que je le pressent ? Les seules sorties des hommes politiques ne se font-elles que dans l'optique de la protection de "leurs" casernes (et, surtout, des avantages économiques qui en découlent) ? Au mieux, l'aspect le plus politique de la chose ne toucherait-il que des questions d'ordre communautaires (ce qui reste de l'artillerie serait "flamandisé") ?
Verra-t-on des questions d'ordre véritablement stratégique émerger ? Des questions telles que "la suppression d'une brigade est-elle compatible avec nos engagement OTAN" ? Ou encore, "une brigade médiane comme composante la plus lourde des forces terrestres, est-ce compatible avec le caractère contemporain de la guerre" ? Ou encore "quels sont les paramètres stratégiques (donc, au-delà des questions économiques) de cette réforme" ? Bref, les questions réellement intéressantes lorsque l'on parle de défense ?
Pour reprendre le cas de l'artillerie, le fait qu'elle ait été euthanasiée par le précédent ministre - pour ne lui laisser que quelques canons de 105 mm - n'a suscité aucune question. Alors pourtant que son utilité en COIN n'est pas mince et qu'employer du 105 vous gardera bien d'utiliser des munitions de précision, calibrées pour l'essentiel en 155. Au final, de quoi ne plus jamais l'utiliser tout en faisant semblant d'encore disposer d'une artillerie.
En fait, pour dire le vrai, les différentes sorties que nous avons vu m'incitent à attendre et observer. Fondamentalement, le "plan De Crem" est un énième plan visant à compresser les coûts - car c'est de celà dont il s'agit et de rien d'autre - et de raboter un instrument de défense qui ne demande qu'une vraie réforme. Mais pas d'abrasions successives qui ne seraient fondées que sur la vision d'un plan stratégique datant de 1999 - bien avant le 11 septembre - et qui serait uniquement conduite sur base de considérations économiques.
Regardons les choses en face : pour le ministre, la "réforme" a été l'occasion de se refaire une réputation politique au sein du gouvernement. Vu le contexte économique, aucun partenaire gouvernemental n'est incité à poser les questions qui dérangent. Celles, par exemple, qui portent sur la protection des infrastructures critiques, sur la capacité des forces à contrer les effets d'une catastrophe naturelle, celles qui portent sur le contre-terrorisme, sur la capacité à intégrer une coaliation et à y jouer le même type de rôle que des Etats comparables, comme le Danemark ou la Suède. Et in fine, celles qui portent sur le coeur du contrat social liant les Belges à leur Etat : la sécurité.
D'un autre côté, face aux pressions gouvernementales et au cumul du manque de projet stratégique de ces 20 dernières années, y avait-il une autre solution ? Les tares sont connues. Espérer dégager quelques marges pour des équipements qui nous ont pris au piège des contrats passés demandait un séisme. La défense belge est prise au piège des presque-décisions passées : sans doute, de ce point de vue, avons nous dépassé le stade au-delà duquel toute amélioration de l'état de santé du patient est subordonnée à quelques amputations. Là encore, sans que les médecins ne puissent définir une véritable stratégie.
Aujourd'hui, nous sommes, à 65 ans de décalage, au premier jour du lancement de la bataille des Ardennes. Pour avoir fait mes classes à Libramont, j'ai été pour le moins sensibilisé à la question (1). Si, en 1940, la réflexion stratégique avait suivi nos investissements, beaucoup de choses auraient pu changer. Aujourd'hui, nous n'avons plus ni la réflexion, ni les investissements. Et mis à part quelques camarades qui se reconnaîtront, tout le monde s'en fiche.
L'edit de fin de soirée : sur la question, socialement et politiquement sensible, des déplacements de casernements et les déménagements de familles qui y sont liés. Ma première réaction sera bête et méchante : si les hommes politiques qui critiquent ce plan avaient mis autant d'énergie à soutenir les demandes budgétaires de la défense, je n'y aurait pas vu de problème. Ma deuxième réaction sera plus nuancée : on ne peut pas en vouloir à un gars de râler parce qu'il doit se retrouver dans l'autre partie du pays, à devoir parler quotidiennement une langue qui n'est pas nécessairement la sienne. Mais là aussi, le politique a-t-il fait son devoir ? Dans l'explication des contraintes du métier et dans sa communication vers les candidats ? Dans le fait de faire en sorte qu'un Belge du sud se sente chez lui au nord et vice-versa ?
(1) Petite anecdote, ma promo avait été mobilisée pour le banquet des 50 ans de la bataille. D'où mon premier contact avec la politique internationale : servir du potage à Madeleine Albright, alors ambassadrice US à l'ONU, c'est arrivé à peu de chercheurs ;o) Avoir failli heurter le président de la Chambre de l'époque avec 5 litres de potage parce qu'il était incapable de faire preuve de la moindre politesse lorsqu'il avait envie de traverser une pièce, aussi !
Et bien, disons qu'outre le fait que mes journées soient particulièrement chargées ces derniers temps, j'attend de voir comment les choses se déroulent : est-ce vraiment aussi terrible que je le pressent ? Les seules sorties des hommes politiques ne se font-elles que dans l'optique de la protection de "leurs" casernes (et, surtout, des avantages économiques qui en découlent) ? Au mieux, l'aspect le plus politique de la chose ne toucherait-il que des questions d'ordre communautaires (ce qui reste de l'artillerie serait "flamandisé") ?
Verra-t-on des questions d'ordre véritablement stratégique émerger ? Des questions telles que "la suppression d'une brigade est-elle compatible avec nos engagement OTAN" ? Ou encore, "une brigade médiane comme composante la plus lourde des forces terrestres, est-ce compatible avec le caractère contemporain de la guerre" ? Ou encore "quels sont les paramètres stratégiques (donc, au-delà des questions économiques) de cette réforme" ? Bref, les questions réellement intéressantes lorsque l'on parle de défense ?
Pour reprendre le cas de l'artillerie, le fait qu'elle ait été euthanasiée par le précédent ministre - pour ne lui laisser que quelques canons de 105 mm - n'a suscité aucune question. Alors pourtant que son utilité en COIN n'est pas mince et qu'employer du 105 vous gardera bien d'utiliser des munitions de précision, calibrées pour l'essentiel en 155. Au final, de quoi ne plus jamais l'utiliser tout en faisant semblant d'encore disposer d'une artillerie.
En fait, pour dire le vrai, les différentes sorties que nous avons vu m'incitent à attendre et observer. Fondamentalement, le "plan De Crem" est un énième plan visant à compresser les coûts - car c'est de celà dont il s'agit et de rien d'autre - et de raboter un instrument de défense qui ne demande qu'une vraie réforme. Mais pas d'abrasions successives qui ne seraient fondées que sur la vision d'un plan stratégique datant de 1999 - bien avant le 11 septembre - et qui serait uniquement conduite sur base de considérations économiques.
Regardons les choses en face : pour le ministre, la "réforme" a été l'occasion de se refaire une réputation politique au sein du gouvernement. Vu le contexte économique, aucun partenaire gouvernemental n'est incité à poser les questions qui dérangent. Celles, par exemple, qui portent sur la protection des infrastructures critiques, sur la capacité des forces à contrer les effets d'une catastrophe naturelle, celles qui portent sur le contre-terrorisme, sur la capacité à intégrer une coaliation et à y jouer le même type de rôle que des Etats comparables, comme le Danemark ou la Suède. Et in fine, celles qui portent sur le coeur du contrat social liant les Belges à leur Etat : la sécurité.
D'un autre côté, face aux pressions gouvernementales et au cumul du manque de projet stratégique de ces 20 dernières années, y avait-il une autre solution ? Les tares sont connues. Espérer dégager quelques marges pour des équipements qui nous ont pris au piège des contrats passés demandait un séisme. La défense belge est prise au piège des presque-décisions passées : sans doute, de ce point de vue, avons nous dépassé le stade au-delà duquel toute amélioration de l'état de santé du patient est subordonnée à quelques amputations. Là encore, sans que les médecins ne puissent définir une véritable stratégie.
Aujourd'hui, nous sommes, à 65 ans de décalage, au premier jour du lancement de la bataille des Ardennes. Pour avoir fait mes classes à Libramont, j'ai été pour le moins sensibilisé à la question (1). Si, en 1940, la réflexion stratégique avait suivi nos investissements, beaucoup de choses auraient pu changer. Aujourd'hui, nous n'avons plus ni la réflexion, ni les investissements. Et mis à part quelques camarades qui se reconnaîtront, tout le monde s'en fiche.
L'edit de fin de soirée : sur la question, socialement et politiquement sensible, des déplacements de casernements et les déménagements de familles qui y sont liés. Ma première réaction sera bête et méchante : si les hommes politiques qui critiquent ce plan avaient mis autant d'énergie à soutenir les demandes budgétaires de la défense, je n'y aurait pas vu de problème. Ma deuxième réaction sera plus nuancée : on ne peut pas en vouloir à un gars de râler parce qu'il doit se retrouver dans l'autre partie du pays, à devoir parler quotidiennement une langue qui n'est pas nécessairement la sienne. Mais là aussi, le politique a-t-il fait son devoir ? Dans l'explication des contraintes du métier et dans sa communication vers les candidats ? Dans le fait de faire en sorte qu'un Belge du sud se sente chez lui au nord et vice-versa ?
(1) Petite anecdote, ma promo avait été mobilisée pour le banquet des 50 ans de la bataille. D'où mon premier contact avec la politique internationale : servir du potage à Madeleine Albright, alors ambassadrice US à l'ONU, c'est arrivé à peu de chercheurs ;o) Avoir failli heurter le président de la Chambre de l'époque avec 5 litres de potage parce qu'il était incapable de faire preuve de la moindre politesse lorsqu'il avait envie de traverser une pièce, aussi !
Assister au lancement d'Helios 2B en direct...
... C'est possible. Le Mindef a indiqué que le lancement d'Helios 2B, par Ariane 5 GS aura lieu le jeudi 17 décembre 2009 à 17h26, heure de Paris. On peut suivre la retransmission en direct du Centre spatial guyanais de Kourou, sur le site Internet http://www.defense.gouv.fr, à partir de 17h00, heure de Paris.
Séminaire révolutions et mutations militaires
Demain jeudi 17 décembre, de 17 h à 19 h, en salle 242 (2e étage) de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH, 54 boulevard Raspail, 75006 Paris), nouvelle séance du séminaire pluridisciplinaire EHESS – CEHD /IRSEM consacré aux révolutions et mutations militaires.
Laurent Henninger, chargé d’études au CEHD/IRSEM, présentera une communication sur le thème suivant :
“Les Indiens des grandes plaines d’Amérique du Nord face à la modernité militaire occidentale : les bouleversements du cheval et de l’arme à feu – esquisse d’une problématique”
Attention (en particulier pour les anciens participants à ce séminaire) ! Veuillez bien noter que les séances se tiennent désormais au 54 boulevard Raspail (métro : Sèvres-Babylone), et non plus au 105...
Laurent Henninger, chargé d’études au CEHD/IRSEM, présentera une communication sur le thème suivant :
“Les Indiens des grandes plaines d’Amérique du Nord face à la modernité militaire occidentale : les bouleversements du cheval et de l’arme à feu – esquisse d’une problématique”
Attention (en particulier pour les anciens participants à ce séminaire) ! Veuillez bien noter que les séances se tiennent désormais au 54 boulevard Raspail (métro : Sèvres-Babylone), et non plus au 105...
lundi 14 décembre 2009
Le CEA passe au vert
EDn charge notamment des armes nucléaires, le Commissariat à l'Energie Atomique, devient le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives » (mais reste le CEA). La machine, avec le temps, s'est alourdie :
- Le CEA comprenait, fin 2008, 15 581 salariés, répartis sur 9 sites.
En 2008, le financement des programmes civils du CEA est assuré à 45 % par l’Etat, à 35 % par des recettes externes (entreprises partenaires, fonds incitatifs nationaux, collectivités locales et Union européenne) et enfin à 20 % grâce à deux fonds dédiés à l’assainissement des installations civiles et de défense. Par ailleurs, le financement des programmes de défense reste principalement assuré par des subventions versées par le ministère de la Défense (90%).
En 2008, le budget du CEA était de 3,5 milliards d’euros (2,1 milliards d’euros pour les programmes civils, 1,4 milliards d’euros pour les programmes défense).
En 2008, le CEA a délivré 1 498 brevets prioritaires (ou inventions) délivrés et en vigueur en portefeuille ; 526 dépôts de brevets prioritaire. 109 nouvelles entreprises ont créées depuis 1984 dans le secteur des technologies innovantes ; - 51 Unités mixtes de recherche (UMR) lient le CEA à ses partenaires de recherche et 30 Laboratoires de recherche correspondants (LRC) sont associés au CEA.
- Le CEA comprenait, fin 2008, 15 581 salariés, répartis sur 9 sites.
En 2008, le financement des programmes civils du CEA est assuré à 45 % par l’Etat, à 35 % par des recettes externes (entreprises partenaires, fonds incitatifs nationaux, collectivités locales et Union européenne) et enfin à 20 % grâce à deux fonds dédiés à l’assainissement des installations civiles et de défense. Par ailleurs, le financement des programmes de défense reste principalement assuré par des subventions versées par le ministère de la Défense (90%).
En 2008, le budget du CEA était de 3,5 milliards d’euros (2,1 milliards d’euros pour les programmes civils, 1,4 milliards d’euros pour les programmes défense).
En 2008, le CEA a délivré 1 498 brevets prioritaires (ou inventions) délivrés et en vigueur en portefeuille ; 526 dépôts de brevets prioritaire. 109 nouvelles entreprises ont créées depuis 1984 dans le secteur des technologies innovantes ; - 51 Unités mixtes de recherche (UMR) lient le CEA à ses partenaires de recherche et 30 Laboratoires de recherche correspondants (LRC) sont associés au CEA.
Séminaire "Penser la guerre"
La deuxième séance du séminaire "Penser la guerre" aura lieu mardi 15 décembre de 19h à 21h à l'EHESS (105, bd. Raspail Paris 6e) en salle 4.
Le thème de la séance sera "Penser la guerre aérienne", avec le Lieutenant-Colonel Jérôme de Lespinois, docteur en histoire, directeur de la division Recherche du Centre d’études stratégiques aérospatiales et Christophe Pajon, docteur en science politique et enseignant-chercheur à l’École de l’Air de Salon de Provence.
Le thème de la séance sera "Penser la guerre aérienne", avec le Lieutenant-Colonel Jérôme de Lespinois, docteur en histoire, directeur de la division Recherche du Centre d’études stratégiques aérospatiales et Christophe Pajon, docteur en science politique et enseignant-chercheur à l’École de l’Air de Salon de Provence.
dimanche 13 décembre 2009
Blast from the past...
Pour ceux qui manqueraient de lecture - bande de veinards, la littérature de référence comme les informations ne manque pas sur internet - Parameters a poursuivi son programme de numérisation de ses anciens numéros. Résultat, la revue est maintenant intégralement lisible en ligne et gratuitement s'il vous plaît. Une petite envie de redécouvrir les débats sur l'art opératif dans les années 1980 ? A lire ici.
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