vendredi 31 octobre 2008

Petits retards possibles sur DSI 42

La CGT du livre ayant fait son oeuvre, le DSI n°42, à paraître en novembre, pourrait avoir un léger retard, les camions étant bloqués à la sortie des imprimeries. Par contre, on nous annonce qu'il n'y a pas de problème pour les DSI-T, les magazines ayant bien été livrés.

Strato-ton - Euronaval : ce à quoi vous avez échappé


Et bien nous voilà au dernier jour du salon. L'équipe a été absolument formidable : pour commencer à bien connaître le petit monde de la presse internationale de défense, peu sont capables de travailler à un tel rythme sur autant de publications différentes et en terminant... par trois quotidiens. D'où la réaction de notre vieil ami Sami, de MSI (la revue de défense turque), qui voyait en nous l'incarnation d'un certain discours présidentiel demandant aux Français de travailler plus pour gagner plus ;o)

Mais vous avez également échappé au pire : Stéphane Ferrard essayant les WC de Zodiac (il est resté très prude), moi m'installant dans un siège de commandant ou me disant que je terminerait bien mon petit dernier dans le NH90 au statique, Véronique se faisant son jogging quotidien entre le commissariat du salon et la rédaction histoire de voir si une certaine grève n'avait pas empêché les Dailies d'arriver, Jean-Louis "la fourmi" Promé tentant d'écrire un article en s'enfilant un sandwiche et remarquant qu'il n'avait pas trois mains et Nathalie qui tentait de rester concentrée sous les assauts humoristiques de Stéphane.
Bref, une joyeuse équipe qui s'est bien marrée tout en rendant un travail pas très loin de la perfection (et pourtant, je suis exigeant). Pas mal de contacts intéressants aussi : entre les Suédois de Saab toujours prompts à monter une petite conférence de presse en vitesse, les Américains de Raytheon avec qui on peut parler stratégie durant des heures, ceux du Navy BMD (qui ont eu la mauvaise idée de refiler à Véronique un petit missile en mousse qui a atterri en plein milieu du cocktail des Chiliens d'Asmar, frôlant de peu nos amis danois toujours aussi stoïques), le salon a humainement été très riche.
Coup de chapeau aussi aux gars de chez Dassault, très concentrés avant un meeting important mais qui nous ont néanmoins briefé en détail sur le 2000MRA, à ceux de DCNS qui nous ont inondé d'infos, aux italiens de Fincantieri aussi motivés que chaleureux et à tous les autres qui nous ont accueillis... royalement. Sans oublier bien entendu la tout aussi joyeuse bande du GICAN et Sogena qui a organisé un salon absolument parfait, nous fournissant toujours avec grande célérité tout ce dont nous avions besoin.
Bon, et bien ce n'est pas tout ça, mais on ne vas pas tarder à plier bagages. Dès lundi, conférence à l'ERM sur "RMA et pensée stratégique" et, dans l'après-midi, des tournages : Doc Story prépare une suite de DVD pour la chaîne Planète et qui seront consacrés aux grands événements qui ont changé le monde. Et bien sûr la préparation du DSI de décembre. De quoi faire, on vous dit ! Bon, pour l'heure, End ops et sortez l'apéro !

jeudi 30 octobre 2008

Orizzonte : des Aster-15 pour la marine italienne

Les frégates Bergamini (FREMM) italiennes devaient disposer d'un système de défense aérienne SAAM-IT de MBDA et Selex Sistemi, qui sera apte au lancement de missiles Aster-15, mais elles seront finalement doté d'un nouveau système, le SAAM-ESD (Extended Self Defence).

Il offrira, selon l'industriel, une autoprotection étendue et impliquera une amélioration du système de combat, permettant d'utiliser des missiles Aster-15 et -30 de façon combinée, à un coût limité (en fait, des améliorations portées aux logiciels).

Cette évolution aura des conséquences directes : la "bulle" de défense aérienne des frégates sera étendue à 70 km.

Fincantieri : un ravitailleur de 27 500 t. pour la marine indienne

Fincantieri a annoncé au cours d'Euronaval la commande faite par la marine indienne pour la construction d'un ravitailleur. Traditionnellement, Delhio se tournait, pour ce type de bâtiments, vers la Russie ou les constructeurs locaux.

Construit en Ligurie, le nouveau bâtiment sera livré en 2010 et aura unee longueur de 175 m, 25 m de large, un tirant d'air de 19 m et aura un déplacement de 27 500 t.p.c. pour une vitesse maximale de 20 noeuds (2 diesels de 10 000 kW). Le bâtiment sera équipé d'une plateforme hélicoptères et pourra accueillir 248 personnes.

Fincantieri va également effectuer une modernisation des deux patrouilleurs Vosper de 450 t.p.c. que compte la marine kenyanne.

MBDA s’intéresse à un futur antinavire léger

Début 2009, une phase d’études et d’évaluation technologique franco-britannique de 27 mois devrait débuter à propos d’un successeur unique aux actuels missiles antinavires légers Sea Skua et AS-15TT. Désigné FASGW/ANL (Future Anti Ship Guided Weapon/Anti Navire Léger), ce projet piloté par MBDA est destiné à équiper, au mieux à partir de 2015, les Super Lynx, NFH-90 et, étrangement, au vu du chantier d’intégration que cela exigerait, les Panther. Le missile envisagé, d’une masse de 150 kg, serait doté d’un autodirecteur IR deux bandes. A en croire MBDA, la démarche présidant à ce programme viserait à pouvoir en réutiliser la plupart des composants sur d’autres programmes français et/ou britanniques de missiles.

Lancement de la construction du premier OPV 70

Raidco Marine va démarrer dans les prochaines semaines la construction de la première coque de son nouveau patrouilleur de 70 m OPV 70 (22 nœuds et 4 000 nautiques à 12 noeuds) de surveillance littorale. Pour l’heure, le chantier naval lorientais ne confirme pas avoir obtenu six commandes de la part de la marine marocaine. Il se contente d’indiquer en avoir enregistré moins de quatre. Les livraisons devraient débuter fin 2010 à la cadence d’un bâtiment par semestre.

Sopema maître des vibrations

Le groupe Sopema est un expert reconnu dans les domaines de la vibration, de la dynamique des structures, du climatique, de l’hydraulique et de la compatibilité électromagnétique.Ses laboratoires se sont spécialisés dans la mise en œuvre d’essais complexes simulant les conditions extrêmes d’utilisation des équipements.

Elbit présente le Silver Marlin

Le domaine des USV est particulièrement dynamique et Elbit n’échappe pas à la tendance, présentant notamment le Silver Marlin. Avec une longueur de 10,6 m pour une charge utile de 2,5 t. (masse totale de 6,5 tonnes) il est capable d’atteindre les 45 nœuds (grâce à deux moteurs diesel de 310 cv). Il dispose d’une distance franchissable de 500 nautiques et une endurance de 24 à 36 heures. D’une conception modulaire, il peut être équipé de liaisons de données LOS (d’une portée pouvant aller jusqu’à 45 km) et d’une liaison par satellites. En plus de charges électro-optiques (caméras, systèmes IR), il peut également être doté de systèmes cinétiques, tels que des mitrailleuses ou des canons téléopérés, sa masse lui permettant l’embarquement d’une palette plus large de systèmes que d’autres USV.

ESAX-2A, balise acoustique pour la localisation d’aéronefs coulés

Réalisée par Thales Safare, l’ESAX-2A permet la détection et la localisation d’aéronefs immergés suite à un accident. Elle se déclenche automatiquement à une immersion de 3 mètres. Cette balise peut être localisée par un téléphone sous-marin tel que le TUUM-4, un intercepteur sonar tel le VELOX-M7, ou tout type de localisation travaillant sur les fréquences OTAN. C’est elle qui a permis de repérer l’épave du Super Etendard Modernisé crashé en mer le 1er octobre 2008 après une collision avec un autre appareil du même type.

Drones automatisés : une première mondiale pour DCNS et Schiebel

C’est début octobre que les équipes de DCNS ont réalisé une première mondiale à bord de la frégate ASM Montcalm, lorsqu’un drone Schiebel Camcopter S-100 a réalisé un appontage entièrement automatisé. L’opération, pour le moins délicate et que l’on pensait réservée à des mers d’huile et par temps clair, a été rendue possible par la mise au point du dispositif SADA (Système d’Appontage et de Décollage Automatique). Bien plus précis que le GPS, il permet de guider le drone avec une précision de 30 cm et ce, jusqu’à un état de mer de niveau 5. Cette première ouvre des possibilités tactiques importantes, en rendant possible une utilisation d’hélidrones depuis des bâtiments de combat 24 heures sur 24, de jour comme de nuit et y compris lorsque les conditions météo ne sont pas favorables.

SeaRAM to sail with LCS

In response to the requirement for a low-cost, self-contained defense system capable of defeating evolving anti-ship missile threat, Raytheon developed SeaRAM ship self defense system. SeaRAM replaces the Phalanx 20-millimeter cannon with an eleven-round launch guide for the RAM missile. The combination of the highly capable Phalanx sensor suite and the deadly effectiveness of the RAM missile has been tested in sea trials aboard the Royal Navy’s HMS York and in launches at the US Navy’s China Lake, California, facility. The SeaRAM has been selected to protect the sailors and Marines who will be assigned to the USS Independence, the USN’s littoral combat ship.

Phalanx upgrades

Originally developed to defeat anti-ship cruise missiles, Phalanx has evolved to meet the changing threat. Today’s Block 1B is the only tested and proven system capable of defeating the surface, air and changing littoral threats. Phalanx 1B encompasses the range of actions required to assure success and shape the battlespace for naval, joint, and combined forces. Phalanx is the complete detect, identify, control, engage and destroy weapon system employed by 24 international fleets.

La bonne attitude avec le Mk.31

La firme britannique Teledyne TSS veut offrir aux navires militaires, avec sa nouvelle centrale inertielle laser Mk.31, une précision extrême en matière de détermination de leur position, de leur cap, de leur attitude et de la houle. Et ceci en temps réel. De quoi participer à l’amélioration de l’efficacité des systèmes de stabilisation de ces bâtiments et de la précision de leurs tirs. Teledyne TSS vise à la fois le marché du remplacement des classiques systèmes mécaniques de référence d’attitude et de positionnement (AHRS) existant à bord des navires anciens et celui de l’installation en première monte sur ceux en construction.

Les hommes à la mer ne le seront plus

Escape International présente sur le salon une série de solutions de sauvetages simples et pratiques. AirTEP (Airborne Tactical Extraction Platform) est destiné aux forces spéciales. Nacelle dépliable transportée sous élingue par un hélicoptère, il peut transporter jusque 10 personnes et ne nécessite que 2 inspections en 15 ans. Le système permet ainsi l’extraction d’une force ou d’un groupe d’otages en toute sécurité. Narwal répond au même principe, cette fois pour les opérations Search And Rescue à la mer, depuis des hélicoptères. Flottante, elle n’affecte pas les performances de vol de l’appareil.

Dans les domaines de la sécurité et de la sûreté, le Squid est destiné aux navires marchands et est mis à la mer via une grue. Il permet d’embarquer 10 personnes. Peu encombrante, elle ne nécessite pas d’entretien et a une durée de vie de 20 ans. Le CIVIS est sa version destinée à être utilisée depuis un hélicoptère. D’une masse de 52,6 kg, elle nécessite 2 révisions par période de 15 ans et peut emporter 10 personnes ou 1 500 kg. PORTSy est destiné au transfert de personnel depuis les plateformes offshore. D’une masse de moins de 53 kg, elle permet de transférer en toute sécurité jusque 15 personnes ou 1 500 kg, de jour comme de nuit.

Opérations amphibies : CNIM voit les choses en grand

Outre le LCAT déjà présenté, CNIM présentait les MPC et MPV, utilisant tous deux le même concept de changement de forme. Le premier, le Multipurpose Patrol Craft, a des dimensions similaires à celles du LCAT. Mais, plus haut, il n’est pas destiné à être enradié. La firme a voulu, là, conceptualiser un engin plus autonome jouant le rôle d’un petit LST.

Le second, le Multipurpose Projection Vessel est un bâtiment de débarquement plus grand, doté d’une plateforme pour hélicoptères et capable notamment de lancer des forces spéciales tout en mettant en œuvre, par exemple, un sonar. Le MPV, qui peut être armé, constitue ainsi une réponse aux opérations littorales et aux dangers qui leurs sont propres.

Le Daily n°3 est disponible !

Le dernier de nos Show Dailies est à présent distribué sur le salon. L'occasion pour nous de le mettre en ligne. Feu d'artifice final donc pour notre strato-ton !

mercredi 29 octobre 2008

Le PA2 frappé car difficilement exportable ?

La priorité des priorités va, pour le gouvernement français, au maintien de ses quatre SNLE et des six SNA, ainsi qu’à celui des compétences associées, donc à la poursuite du programme Barracuda. Pour le reste, les contraintes budgétaires ne permettent pas à la France de commander simultanément les frégates FREMM et le porte-avions PA2. Une fois intégré ce constat, la décision prise au niveau politique de reporter l’éventuelle commande du PA2 afin de ne pas amputer davantage le programme FREMM s’avère, sur un plan industriel, assez logique. Si les activités FREMM et PA2 se révèlent très proches en terme d’heures de travail, commercialement parlant, à en croire Jean-Marie Poimboeuf, président du GICAN, le choix en faveur des FREMM se justifie : « on exportera plus facilement des frégates FREMM qu’un porte-avions de type PA2 ! » Une affirmation toute de bon sens.

Le McArthur de Blackwater dans le Golfe d’Aden

La firme privée de sécurité Blackwater, qui entretient en Irak de nombreux personnels armés, annonce se tenir prête à assister, à leur demande, les bâtiments de pêche hauturiers qui, dans le golfe d’Aden, font face à la menace croissante de la piraterie. Pour ce faire, la société a décidé d’expédier sur place son propre navire de soutien, le McArthur. Construit en 1966 comme navire de recherche, le McArthur, long de 46,6 m, a été racheté et reconfiguré en 2006 par Blackwater pour se muer en navire de soutien pour des actions de sécurité. Il emporte un hélicoptère. Une présence qui ne va pas sans soulever nombre de problèmes, notamment juridiques.

CMN doit relever des défis

C’est en mars ou avril prochain que la première des six corvettes Baynunah vendues aux EAU devrait être mise à l’eau à Cherbourg. Les cinq autres seront produites aux EAU par le chantier naval local partenaire ADSB. Les coques N°2 et 3 y sont déjà en cours de fabrication. Le prochain défi va consister, désormais, pour Celex, filiale de Finmeccanica, à intégrer, dans les délais impartis, le système d’armes. Outre les nombreux armements embarqués (un canon de 76 mm, deux de 27 mm, huit Exocet MM 40 Block 3, des ESSM et un RAM), les Baynunah disposent d’un ambitieux système de guerre électronique complexe à intégrer sur un bâtiment d’aussi petite taille.

CMN travaille aussi, actuellement, sur une étude papier, financée par un possible client export, concernant une corvette furtive de 600 tonnes (projet dérivé de la BR62S). Pour ce faire, CMN s’appuie sur les compétences en matière de furtivité de nombreuses PME françaises déjà fort concernées par les FREMM et Horizon. Tout l’armement missile (8 Mica VL en puits verticaux à l’avant, 4 Exocet placés dans les sabords avec trappe escamotable, lance-leurres Silena à l’avant) et la tourelle canon de 57 mm bénéficient d’un traitement de choc en matière de furtivité. Enfin côté français, CMN mise encore sur le nécessaire remplacement, probablement pas avant 2014, du parc des P400 et des divers types de patrouilleurs positionnés outre-mer. Le besoin porterait sur une vingtaine de bâtiments.

CMN entend proposer une variante améliorée de sa Vigilante 1400 (6 000 nautiques à 12 nœuds ; 25 nœuds en vitesse de pointe) avec une plate-forme et un hangar adaptés à la mise en œuvre – avec grille d’appontage mais sans système de manutention - d’un hélicoptère de la classe du Dauphin. Il est prévu de pouvoir mettre à l’eau les deux RIB latéraux par des mers de force 6.
JLP

TKMS : de nouvelles MEKO

Afin de combler le vide existant dans sa gamme entre les patrouilleurs côtiers et les frégates F125, TKMS propose désormais les deux frégates légères de la nouvelle gamme Meko D ; toutes deux offrent un large éventail de choix en matière de propulsion : CODOG, CODAG, CODLAG ou CODAG-WARP.

La D 500 (134,3 m de long et 5 000 t. de déplacement, 125 membres d’équipage, vitesse de 31 nœuds, 4 000 nautiques à 18 nœuds) se veut antiaérienne. La D 600 (141,4 m de long, 6 500 t., équipage de 190 personnes, 30 nœuds, 5 500 nautiques à 18 nœuds) mise sur un armement plus large et sur une meilleure protection.

Atlas et le Sea Fox

Partie intégrante d’Atlas Elektronik GmbH, Atlas UV possède une longue expérience en matière de robots sous-marins dédiés à la lutte anti-mines et a développé la notion de famille à travers ses drones SeaFox de reconnaissance et d’identification, Ses Sea Wolf pour la destruction ses SeaOtter dont le Mk IID pour les grandes profondeurs. Stand C 27

L’Ifremer reçoit l’Haliotis

L’Ifremer aligne depuis quelques jours un quatrième navire côtier. Baptisée Haliotis, cette modeste vedette de 10,32 m de long construite par le chantier naval Piriou est destinée à la cartographie des fonds littoraux (de 1 à 15 m). Une capacité qui manquait à l’Ifremer. Reste qu’il a fallu assurer à son commandant une formation spéciale de…chauffeur routier/grutier ! En effet, il lui revient de piloter le camion transportant la vedette en question.

Alliance Fincantieri/Shiprepair NSL UK pour le MARS

Cette alliance permettra à Fincantieri de participer au projet britanniques MARS pour 6 bâtiments de ravitaillement destinées à la Royal Navy. Dans cette compétition internationale Fincantieri avait été « short listed ».

Embrayages hydrauliques...

Le problème, avec les navires rapides, c’est le ralenti et la manoeuvrabilité à basse vitesse. La firme américaine Twin Disc propose désormais, avec son embrayage hydraulique séquencé à pilotage électronique Quick Shift, « LA » solution pour obtenir sur l’hélice de surface des navires rapides des vitesses de rotation dix fois plus lentes, au ralenti, qu’avec les autres types de transmissions. Ce système est en service en France sur le navire pilote La Couronnée IV de Saint-Nazaire et sur les vedettes de la Gendarmerie ; en Inde, les vedettes de 20 m récemment commandées pour les Gardes-côtes et produites à Bahrein (à livrer en 2009) seront équipées du Quick Shift.
JLP

VAMPIR pour l'Australie

Sagem Défense Sécurité (Groupe SAFRAN) vient de signer avec BAE Systems Australia un contrat portant sur la fourniture de systèmes infrarouges VAMPIRE NG. Ils permettent d’exploiter « de manière optimale » les senseurs infrarouges gyrostabilisés de 3ème génération. VAMPIRE NG équipera les futurs porte-hélicoptères australiens.
VS.

UUV : le Simba d'ECA

ECA a lancé sur fonds propres, sous la désignation Simba 45, les études de conception papier d’un bâtiment de 250 tonnes et d’une autonomie à la mer de 10 jours proposé au choix en version de recherche hydrographique/océanique ou de guerre des mines. C’est la coque du projet de patrouilleur 45 m de Raidco Marine (OPV 45) qui lui sert de base. Il offre une signature magnétique réduite, un positionnement dynamique (acoustique et par écho-sonde) et un mode de motorisation silencieux (électrique) en sus de la motorisation Diesel. Il pourra emporter à l’arrière un drone naval de surface Inspector de surveillance des mers ou de détection sous-marine, des drones navals K-STER de destruction des mines, un robot H300 d’intervention sous-marine et un robot Alister de détection des mines ou de recherches hydrographiques. L’objectif que s’est fixé ECA consiste à diviser par trois, par rapport à des bâtiments similaires, le prix d’acquisition et d’un même facteur les coûts d’exploitation, notamment en limitant l’équipage à 20 personnes (plongeurs compris). Des contacts ont déjà été noués avec un pays moyen-oriental et un autre d’Asie du sud-est. La marine française s’intéresse au Simba 45 pour assurer, à l’horizon 2018, le remplacement de ses actuels treize chasseurs de mines tripartites.

Le Daily n°2 est disponible !

Le second de nos Dailies est à présent accessible en ligne.

mardi 28 octobre 2008

Euronaval Show Daily 1 est disponible !

Le premier de nos trois Show Dailies est à présent disponible intégralement et gratuitement. A lire ici !

En direct d'Euronaval

Euronaval 2008 réserve quelques nouveautés de choix mais pas nécessairement au niveau des matériels majeurs. Si TKMS propose un design de LHD assez intéressant et que DCNS propose ses concepts de frégate FM400, le redesign de ses Gowind et les sous-marins SMX-22 et -23, les surprises sont ailleurs.

D'abord, au niveau de l'armement : Rheinmetall propose le missile de croisière Delilah de l'israélien IMI en version lancée d'hélicoptère, ce qui semble correspondre à une demande de la marine allemande. D'autres propositions touchent au redisgn du canon de 76 mm Super Rapid. Ensuite, dans les propositions américaines de frégates et corvettes "recyclant" les NSC (National Security Cutter) et autres LCS. A suivre !