Vous nous aviez demandé d'être plus technique mais aussi plus pédagogue. Vous nous avez demandé plus d'articles et plus de photos... et l'équipe vous a préparé DSI-T. Bon, il est maintenant en kiosque depuis un peu plus d'une semaine...
Alors, qu'en pensez-vous ? Bon, il va de soi que la question comme le sondage s'adresse à ceux qui l'ont eu dans les mains et pas à ceux "qui pensent que" sans l'avoir lu !
vendredi 19 septembre 2008
jeudi 18 septembre 2008
Nouveaux kits anti-IED pour l'armée de Terre
ECA a signé un contrat avec l'armée de Terre pour la fourniture de systèmes anti-IED qui seront employés en Afghanistan. Ce contrat, d'un montant d'environ 6 millions d'Euros, porte sur la fourniture d'une trentaine de systèmes, du développement à la livraison prévue début 2009.
Ces systèmes permettront de déclencher l'explosion de plusieurs types d'IED sur des leurres massique, mécanique et infra-rouge, sans conséquences néfastes pour le véhicule protégé. Particulièrement flexible, ces kits s'adaptent à tous les types de véhicules, qu'i ls soient de conception française ou étrangère.
Ces systèmes permettront de déclencher l'explosion de plusieurs types d'IED sur des leurres massique, mécanique et infra-rouge, sans conséquences néfastes pour le véhicule protégé. Particulièrement flexible, ces kits s'adaptent à tous les types de véhicules, qu'i ls soient de conception française ou étrangère.
Exclusif : surprise en vue dans l'armée de l'Air
Un "vent favorable" m'a apporté une information utile et intéressante : l'armée de l'Air, pour la première fois en 75 ans, va se doter d'un concept opérationnel. Il y décrit, dans un premier temps, ce qu'est la puissance aérienne, dans un second quels sont les apports de l'armée de l'Air à la sécurité nationale et, enfin, ouvre des perspectives à plus long terme. Le document sera prochaînement disponible sur le net.
Sa parution constitue une vraie petite révolution. Contrairement à d'autres forces aériennes, l'AdA a historiquement eu peu tendance à théoriser ses missions et ses fonctions, ce qui fait dire à certains qu'elle n'a pas ainsi été en mesure de défendre ses positions lorsque la Commission du LBDSN s'est attaqué à la question du format des forces.
En fait, l'AdA patauge quelque peu, d'un point de vue conceptuel. Rares sont les auteurs à avoir travaillé sur le sujet en France, d'un point de vue stratégique (Les chevaliers de l'Air, de P. Venesson, est excellent du point de vue de la socio-histoire). On peut citer le colonel Chamagne (L'art de la guerre aérienne, cf DSI 11), J-J. Patry (L'ombre déchirée, cf. DSI 31)) ou votre serviteur (L'Airpower au 21ème siècle, toutefois plus orienté sur la stratégie US). Pourtant, il a existé une véritable école de stratégie aérienne en France (cf. l'article de J. de Lespinois, DSI 27) et des gens comme Vauthier méritaient le détour.
Mais l'interlude fut bref : trop autonomiste, trop penchée sur la pensée de Douhet, elle ne parviendra pas à en sortir. Il n'existera pas une critique (au sens kantien) de Douhet dans l'AdA comme il existera une critique de Mahan dans la Marine, via Castex. En conséquence, l'AdA sera essentiellement une aviation de coopération dont la "pointe avancée" en terme de prestige sera la chasse (b...l).
Mais revenons à nos moutons : la parution de ce concept est-il le prolégomène d'un nouveau dynamisme conceptuel ? C'est à espérer. La stratégie aérienne - au-delà des très flasques EBO auxquelle elle est beaucoup trop souvent réduite - a non seulement beaucoup à offrir mais aussi beaucoup à re-conceptualiser. Là comme ailleurs, les forces aériennes européennes ont souvent fait dans le suivisme à l'égard des Américains sans guère prendre en compte des spécificités européennes qui ont des impacts majeurs sur les planifications comme sur les opérations. On croise donc les doigts pour que l'AdA nous inonde de concepts et qu'elle puisse faire face (bruits de compresseurs, évidemment) !
Sa parution constitue une vraie petite révolution. Contrairement à d'autres forces aériennes, l'AdA a historiquement eu peu tendance à théoriser ses missions et ses fonctions, ce qui fait dire à certains qu'elle n'a pas ainsi été en mesure de défendre ses positions lorsque la Commission du LBDSN s'est attaqué à la question du format des forces.
En fait, l'AdA patauge quelque peu, d'un point de vue conceptuel. Rares sont les auteurs à avoir travaillé sur le sujet en France, d'un point de vue stratégique (Les chevaliers de l'Air, de P. Venesson, est excellent du point de vue de la socio-histoire). On peut citer le colonel Chamagne (L'art de la guerre aérienne, cf DSI 11), J-J. Patry (L'ombre déchirée, cf. DSI 31)) ou votre serviteur (L'Airpower au 21ème siècle, toutefois plus orienté sur la stratégie US). Pourtant, il a existé une véritable école de stratégie aérienne en France (cf. l'article de J. de Lespinois, DSI 27) et des gens comme Vauthier méritaient le détour.
Mais l'interlude fut bref : trop autonomiste, trop penchée sur la pensée de Douhet, elle ne parviendra pas à en sortir. Il n'existera pas une critique (au sens kantien) de Douhet dans l'AdA comme il existera une critique de Mahan dans la Marine, via Castex. En conséquence, l'AdA sera essentiellement une aviation de coopération dont la "pointe avancée" en terme de prestige sera la chasse (b...l).
Mais revenons à nos moutons : la parution de ce concept est-il le prolégomène d'un nouveau dynamisme conceptuel ? C'est à espérer. La stratégie aérienne - au-delà des très flasques EBO auxquelle elle est beaucoup trop souvent réduite - a non seulement beaucoup à offrir mais aussi beaucoup à re-conceptualiser. Là comme ailleurs, les forces aériennes européennes ont souvent fait dans le suivisme à l'égard des Américains sans guère prendre en compte des spécificités européennes qui ont des impacts majeurs sur les planifications comme sur les opérations. On croise donc les doigts pour que l'AdA nous inonde de concepts et qu'elle puisse faire face (bruits de compresseurs, évidemment) !
mercredi 17 septembre 2008
King David débarque à Centcom (2)
L'interview donnée hier au Temps est à présent en ligne.
Une interview limitant toujours l'intervenant - rien ne vaut l'écrit - Cf. le très bon billet de Stéphane sur le bilan de Petraeus en Irak.
Une interview limitant toujours l'intervenant - rien ne vaut l'écrit - Cf. le très bon billet de Stéphane sur le bilan de Petraeus en Irak.
mardi 16 septembre 2008
King David débarque à Centcom
Soit l'occasion d'une petite interview à lire dans Le Temps à paraître demain. D'où aussi une petite discussion avec la journaliste : "King" Petraeus sera-t-il en mesure de faire face ? A priori, notre maître es-adaptation contre-insurrectionnelle ne va pas s'amuser. Il ne s'agit plus uniquement de faire de la contre-insurrection - et, apparement, il cogite à la situation agfhane depuis quelques temps - mais aussi de jouer dans le domaine politique.
Il faut d'abord gérer les "caprices" et autres desideratas politiques des membres de l'OTAN. Il faut ensuite gérer la problématique pakistanaise, non seulement en plus essors mais également de plus en plus explosive. Il faut enfin gérer tout un théâtre d'opérations, le plus complexe qui soit. Avec de sympathiques zones à gérer, telles que le Yemen, la Somalie ou encore l'Iran. Sans compter l'Irak.
Bref, c'est à lire demain. D'ici là, le "Strato-thon" aura encore évolué : pour l'heure, 161 sur 444. Quand on vous dit qu'on avance !
Il faut d'abord gérer les "caprices" et autres desideratas politiques des membres de l'OTAN. Il faut ensuite gérer la problématique pakistanaise, non seulement en plus essors mais également de plus en plus explosive. Il faut enfin gérer tout un théâtre d'opérations, le plus complexe qui soit. Avec de sympathiques zones à gérer, telles que le Yemen, la Somalie ou encore l'Iran. Sans compter l'Irak.
Bref, c'est à lire demain. D'ici là, le "Strato-thon" aura encore évolué : pour l'heure, 161 sur 444. Quand on vous dit qu'on avance !
lundi 15 septembre 2008
Alors, je prend ma batte de base-ball...
Et cette fois, je frappe, je banis, j'exclus. Avec une délectation violente et quasi-jouissive. Un petit rigolo qui se reconnaîtra m'envoie des posts relativements argumentés où le but du jeu semble être de placer les termes "abberrants", "abruti" ou d'autres qualificatifs dénigrants à l'égard de l'un ou l'autre auteur.
Alors, je vais être clair. Qu'on ne soit pas d'accord, je suis pour. C'est ce qu'on appelle le débat. Mais l'emploi de qualificatifs de ce style sont absolument contraire à l'esprit de tout débat sain, serein et instructif. Ils sont tout autant contraire avec la politesse la plus élémentaire.
J'en aurais quelques autres à rajouter sur des comparaisons douteuses mais je m'arrête là. Après tout, nous ne sommes pas ici au café du commerce ou dans une sorte de cours de récréation pour stratèges en chambre. Laaaa.... Atome sweet home, ça fait du bien ;o)
Alors, je vais être clair. Qu'on ne soit pas d'accord, je suis pour. C'est ce qu'on appelle le débat. Mais l'emploi de qualificatifs de ce style sont absolument contraire à l'esprit de tout débat sain, serein et instructif. Ils sont tout autant contraire avec la politesse la plus élémentaire.
J'en aurais quelques autres à rajouter sur des comparaisons douteuses mais je m'arrête là. Après tout, nous ne sommes pas ici au café du commerce ou dans une sorte de cours de récréation pour stratèges en chambre. Laaaa.... Atome sweet home, ça fait du bien ;o)
Une petite info qui en dit long sur la dégradation des relations américano-pakistanaises
Pour la première fois, le Pakistan a fait décoller, le 14 septembre, ses chasseurs sur alerte afin de poursuivre un drone américain engagé au-dessus des régions tribales pakistanaise, qui a rompu immédiatement le contact.
La semaine précédente, le chef d’état-major pakistanais avait indiqué qu’il disposait des moyens nécessaires à « dissuader ces incursions ».
La semaine précédente, le chef d’état-major pakistanais avait indiqué qu’il disposait des moyens nécessaires à « dissuader ces incursions ».
dimanche 14 septembre 2008
M. Goya sur l'Irak
Madame V. en direct de la rédaction, me signale que de la lecture m'attends, en l'occurrence, l'ouvrage de Michel Goya. L'auteur, que nous avions eu l'occasion d'interviewer pour DSI ("Le Goban irakien"), fait partie de cette nouvelle vague française "d'officiers académiques" combinant expérience et étude et dont V. Desportes peut être considéré comme le brillant chef de file. Et, de fait, leur travail au CDEF mérite le coup d'oeil, ce qui doit faire de ces "armées du chaos" un ouvrage de premier ordre. Impatient de le lire et critique de lecture dans DSI !
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