André Dumoulin vient de m'envoyer le lien vers un article de Marianne qui me semble très pertinent et qui "démonte" en bonne et due forme l'encyclopédie collaborative, avant-garde du web 2.0.
Et de fait, le problème de l'anonymat des contributeurs y est central : est-ce le savoir (boudjou : Sage m'a envoyé un mail : accès gratuit à ses 460 revues - vraiment académiques - jusque fin novembre) ou la possibilité de manipulation qui se démocratisent ? Du point de vue du stratégiste examinant les matériels, il est vrai qu'on est parfois curieux de savoir d'où viennent certaines infos... ou plutôt de quels départements marketing. A voir ici.
samedi 3 novembre 2007
Pour mon anniversaire, je veux des journées de 48 heures !
Ca y est me direz-vous, voilà qu'il se plaint ! Et bien pas tout à fait. Mais je me suis fait une petite virée en librairie (restons sérieux, tout de même) et non content d'avoir reçu de Véro "Une exécution ordinaire" (euh... pas d'arrières-pensées envers son vénéré rédac'chef adjoint, j'espère !), je me suis pris "Achever Clausewitz" de Girard (non, pas question d'euthanasier ce bon vieux Carl von C.). Tout ça avec une chronique stratégique de l'année en route et un bouquin à parachever, ça ne fait pas très sérieux. Mais on ne se refait pas, après tout.
Plus sérieusement, j'ai eu de très bons commentaires sur Achever Clausewitz. Mon interlocuteur me l'avait décrit comme assez ardu, tendant vers l'épistémologie. Des 3 premières pages lues en prenant l'apéro ce midi, la prose vole assez haut, de fait, mais reste claire. Le questionnement lui-même est terriblement concret. Voilà qui justifiera très certainement une critique de lecture dans le DSI de décembre.
Ceci dit, mes potes m'ont offert une petite merveille : une de ces machines expresso qui vous préparent de petites bombes caféinées comme je les aime et Madame Athéna m'a offert un Palm, histoire que je sois un peu plus à l'heure (pour faire la vaisselle, par exemple : c'est étonnant cette résilience que j'ai à l'égard de la vaisselle). Qui a dit que le temps objectif était incompressible ?
Plus sérieusement, j'ai eu de très bons commentaires sur Achever Clausewitz. Mon interlocuteur me l'avait décrit comme assez ardu, tendant vers l'épistémologie. Des 3 premières pages lues en prenant l'apéro ce midi, la prose vole assez haut, de fait, mais reste claire. Le questionnement lui-même est terriblement concret. Voilà qui justifiera très certainement une critique de lecture dans le DSI de décembre.
Ceci dit, mes potes m'ont offert une petite merveille : une de ces machines expresso qui vous préparent de petites bombes caféinées comme je les aime et Madame Athéna m'a offert un Palm, histoire que je sois un peu plus à l'heure (pour faire la vaisselle, par exemple : c'est étonnant cette résilience que j'ai à l'égard de la vaisselle). Qui a dit que le temps objectif était incompressible ?
Libellés :
News en vrac,
Perso,
Question de méthode,
Stratégie
Quand les braves rendent les armes
Je vous avais déjà parlé de Mehmet Koksal et de son blog, humeur allochtone. Il faisait partie de mon univers de citoyen bruxellois à mi-temps en me tenant informé sur mes quartiers, en farfouilant sur les petites et les grosses combines de la politique belge.
Et là où les uns et les autres poussaient des incantations pour éviter les amalgames en tous genres (les Kurdes sont tous du PKK, les musulmans sont tous terroristes, les Turcs sont tous nationalistes, j'en passe et des meilleures), il a fait bien plus pour la cohésion sociale, la tolérance et l'information libérée de l'autocensure que les bobos bien-pensants. Il voyait les choses avec l'arme la plus létale pour la crétinerie que l'homme ait jamais inventé : l'objectivité.
Et bien, il arrête. a force d'avoir creusé, il s'est attiré bon nombre d'ennuis, au point de se faire tabasser pour avoir suivi une manif' où, soit dit en passant, le drapeau d'une ambassade étrangère (Etats-Unis) a été brûlé par des Loups gris. Entre politiciens parlant de "prétendu génocide arménien" ou membres de l'extrême-droite turque se trouvant sur des listes électorales pourtant démocratiques, il considère que lui et son entourage sont dans une position intenable.
Appuyé par tout le monde mais soutenu par personne, le voilà sans son clavier-sabre. Un épisode de plus, sans doute, du lent glissement belge vers un non-Etat où l'objectivité comme la libre pensée semblent, face aux intérêts supérieurs du délitement, devenir des victimes collatérales. C'est grave. Mais est-ce que son expérience fera réfléchir ?
Et là où les uns et les autres poussaient des incantations pour éviter les amalgames en tous genres (les Kurdes sont tous du PKK, les musulmans sont tous terroristes, les Turcs sont tous nationalistes, j'en passe et des meilleures), il a fait bien plus pour la cohésion sociale, la tolérance et l'information libérée de l'autocensure que les bobos bien-pensants. Il voyait les choses avec l'arme la plus létale pour la crétinerie que l'homme ait jamais inventé : l'objectivité.
Et bien, il arrête. a force d'avoir creusé, il s'est attiré bon nombre d'ennuis, au point de se faire tabasser pour avoir suivi une manif' où, soit dit en passant, le drapeau d'une ambassade étrangère (Etats-Unis) a été brûlé par des Loups gris. Entre politiciens parlant de "prétendu génocide arménien" ou membres de l'extrême-droite turque se trouvant sur des listes électorales pourtant démocratiques, il considère que lui et son entourage sont dans une position intenable.
Appuyé par tout le monde mais soutenu par personne, le voilà sans son clavier-sabre. Un épisode de plus, sans doute, du lent glissement belge vers un non-Etat où l'objectivité comme la libre pensée semblent, face aux intérêts supérieurs du délitement, devenir des victimes collatérales. C'est grave. Mais est-ce que son expérience fera réfléchir ?
Libellés :
Brüsel,
Médias,
Non-Etat(s),
Question de méthode
mercredi 31 octobre 2007
Un invité de marque pour DSI
C'est bien connu, DSI n'accueille que des invités de marque. Toutefois, nous avions reçu une proposition d'interview qui ne nous a pas laissé de marbre en ce sens qu'il s'agissait rien moins que du général Gagor, chef d'état-major général des forces armées polonaises et candidat au poste de président du Comité militaire de l'OTAN.
Ce diplômé de l’Ecole des officiers des troupes mécanisées de Wrocław (1973) est aussi titulaire d’une maîtrise de philologie anglaise de l’université de Poznań (1983). Il obtient en 1998 un doctorat de défense à l’Académie de défense nationale de Varsovie. Ancien auditeur du Collège de défense de l’OTAN de Rome (2001), il est également diplômé du National War College de la National Defense University de Washington (2002). Il joue un rôle déterminant au sein du groupe de travail des forces armées polonaises chargé de la préparation à l’accession de la Pologne à l’OTAN. Entre 2003 et 2006, le général Gągor est successivement Force commander UNIKOM Irak, assistant du SGNU (2003), Force commander UNDOF Syrie, assistant du SGNU (2003-2004), représentant militaire polonais auprès des comités militaires de l’OTAN et de l’UE à Bruxelles (2004-2006). Le 27 février 2006, le général Gągor est nommé chef d’état-major général des armées polonaises. Il est promu au grade de général d’armée le 3 mai 2006. Le général parle anglais, français et russe.
En l'occurrence, nous avons le plaisir de le recevoir dans le numéro de novembre de DSI et il me semble, ma foi, plutôt bien entouré :
- Ruslan Pukhov, directeur du CAST (Moscou) sur l'évolution des programmes russes ;
- Tanguy Struye et Jean-Didier Rosi pour un long article, très riche en informations, sur le phénomène des contractors ;
- Hervé Coutau-Bégarie, le général Saqui de Sannes, Aymeric Chauprade et Christian Malis dans le cadre de notre dossier principal, consacré aux options stratégiques de la France en regard du prochain Livre Blanc, et qui nous démontrent que le "politiquement correct" n'est pas prêt de l'emporter dans les débats stratégiques ;
- un dossier portant sur les options stratégiques iraniennes à long terme et un focus sur les armements chimiques et biologiques de Téhéran ;
- un dossier "ALAT" qui fait suite à une visite du 1er RHC de Phalsbourg et qui comprend pas mal de choses sur la façon dont ils perçoivent le combat urbain ;
- un dossier "technologie" sur l'évolution des chars russes, complété de fiches techniques sur le T-64, le Ching Kuo taiwanais et le LCS américain.
L'ensemble sera disponible dès le 6 novembre en kiosque et sur notre boutique en ligne. D'ores et déjà, bonne lecture à toutes et à tous... et n'hésitez jamais à m'envoyer remarques, suggestions et autres commentaires !
Ce diplômé de l’Ecole des officiers des troupes mécanisées de Wrocław (1973) est aussi titulaire d’une maîtrise de philologie anglaise de l’université de Poznań (1983). Il obtient en 1998 un doctorat de défense à l’Académie de défense nationale de Varsovie. Ancien auditeur du Collège de défense de l’OTAN de Rome (2001), il est également diplômé du National War College de la National Defense University de Washington (2002). Il joue un rôle déterminant au sein du groupe de travail des forces armées polonaises chargé de la préparation à l’accession de la Pologne à l’OTAN. Entre 2003 et 2006, le général Gągor est successivement Force commander UNIKOM Irak, assistant du SGNU (2003), Force commander UNDOF Syrie, assistant du SGNU (2003-2004), représentant militaire polonais auprès des comités militaires de l’OTAN et de l’UE à Bruxelles (2004-2006). Le 27 février 2006, le général Gągor est nommé chef d’état-major général des armées polonaises. Il est promu au grade de général d’armée le 3 mai 2006. Le général parle anglais, français et russe.
En l'occurrence, nous avons le plaisir de le recevoir dans le numéro de novembre de DSI et il me semble, ma foi, plutôt bien entouré :
- Ruslan Pukhov, directeur du CAST (Moscou) sur l'évolution des programmes russes ;
- Tanguy Struye et Jean-Didier Rosi pour un long article, très riche en informations, sur le phénomène des contractors ;
- Hervé Coutau-Bégarie, le général Saqui de Sannes, Aymeric Chauprade et Christian Malis dans le cadre de notre dossier principal, consacré aux options stratégiques de la France en regard du prochain Livre Blanc, et qui nous démontrent que le "politiquement correct" n'est pas prêt de l'emporter dans les débats stratégiques ;
- un dossier portant sur les options stratégiques iraniennes à long terme et un focus sur les armements chimiques et biologiques de Téhéran ;
- un dossier "ALAT" qui fait suite à une visite du 1er RHC de Phalsbourg et qui comprend pas mal de choses sur la façon dont ils perçoivent le combat urbain ;
- un dossier "technologie" sur l'évolution des chars russes, complété de fiches techniques sur le T-64, le Ching Kuo taiwanais et le LCS américain.
L'ensemble sera disponible dès le 6 novembre en kiosque et sur notre boutique en ligne. D'ores et déjà, bonne lecture à toutes et à tous... et n'hésitez jamais à m'envoyer remarques, suggestions et autres commentaires !
L'armée belge survivra-t-elle ?
L’affaire avait d’abord fait sourire : constatant un dépassement des dépenses de plus 200 millions d’euros, la ministre du budget belge avait placé le ministère de la défense sous curatelle, une mesure exceptionnelle découlant de l’absence d’un nouveau gouvernement fédéral à même de trancher la question sur le fond. Si ce déficit sera annoncé comme comblé quelques jours après (au détriment du programme d’équipement ?), le ministre contre-attaquera dans la presse néerlandophone : il existerait une « guerre de succession » non seulement à son encontre – en tant que ministre d’un gouvernement en affaires courantes – mais aussi à celle d’August Van Daele, chef d’état-major conjoint.
Les attaques menées l’auraient alors été par des « généraux conservateurs ». En filigranes se poserait la question des options stratégiques choisies : plus orientées « opérations humanitaires » que par le passé, les forces belges perdent, selon nombre d’observateurs, leur « mordant » - une situation que symbolise la perte de l’artillerie de 155 mm ou celle des chars de combat. Cette orientation n’est pas orpheline : le choc provoqué par l’assassinat en mission des 10 casques bleus belges à Kigali, peu avant le génocide rwandais, a conduit les autorités politiques à adopter une posture d’engagement des forces belges dans des missions assez peu risquées. La centaine de Belges présents au Tchad sera ainsi essentiellement affectée à des missions logistiques.
Mais les choix opérés en matière d’engagements, s’ils ne remontent donc pas au ministère d’André Flahaut, font grincer les dents plusieurs officiers – belges, français ou néerlandais – considérant que la Belgique, en ne s’impliquant pas dans les missions les plus dangereuses, effectue un exercice de « free-riding », profitant de la sécurité fournie par ses voisins.
Or, une nouvelle étape a été franchie dans ce que certains officiers belges qualifient en privé « d’entreprise de démantèlement des forces » par la conduite d’une étude visant… à placer la défense belge sous la tutelle du ministère des affaires étrangères. Ce qui signifierait concrètement que son rôle humanitaire serait définitivement consacré et que ses missions de combat pourraient être abandonnées. Si cette étude semble plus exploratoire qu’à visée concrète, il n’en demeure pas mois qu’elle est de nature à déclencher une véritable fronde parmi les militaires belges.
Si les enquêtes montrent qu’ils éprouvent une certaine satisfaction à mener des missions humanitaires, un certain nombre d’entre eux estime aussi non seulement que de telles missions peuvent impliquer des combats mais aussi que le combat en soi doit rester au programme des forces.
Certains membres des forces spéciales indiquaient ainsi lors d’un reportage diffusé à la télévision belge, il y a quelques mois, qu’ils étaient prêts à mener les missions pour lesquelles ils avaient été formés, notamment en Afghanistan… avant que le ministre, interrogé dans le même reportage n’indique qu’aucune demande en ce sens n’avait été effectuée par l’OTAN. Ce qui n’a pas manqué de causer un certain désarroi chez les Special Forces.
Ces manœuvres politico-militaires se produisant sur fond d’une crise gouvernementale qui perdure – et alors que la Flandre est traditionnellement plus encline aux sentiments anti-militaires que les régions majoritairement francophones – certains y voient, manoeuvre après manoeuvre, une entreprise de sape de l’un des derniers départements ministériels symbolisant la Belgique unitaire.
Les attaques menées l’auraient alors été par des « généraux conservateurs ». En filigranes se poserait la question des options stratégiques choisies : plus orientées « opérations humanitaires » que par le passé, les forces belges perdent, selon nombre d’observateurs, leur « mordant » - une situation que symbolise la perte de l’artillerie de 155 mm ou celle des chars de combat. Cette orientation n’est pas orpheline : le choc provoqué par l’assassinat en mission des 10 casques bleus belges à Kigali, peu avant le génocide rwandais, a conduit les autorités politiques à adopter une posture d’engagement des forces belges dans des missions assez peu risquées. La centaine de Belges présents au Tchad sera ainsi essentiellement affectée à des missions logistiques.
Mais les choix opérés en matière d’engagements, s’ils ne remontent donc pas au ministère d’André Flahaut, font grincer les dents plusieurs officiers – belges, français ou néerlandais – considérant que la Belgique, en ne s’impliquant pas dans les missions les plus dangereuses, effectue un exercice de « free-riding », profitant de la sécurité fournie par ses voisins.
Or, une nouvelle étape a été franchie dans ce que certains officiers belges qualifient en privé « d’entreprise de démantèlement des forces » par la conduite d’une étude visant… à placer la défense belge sous la tutelle du ministère des affaires étrangères. Ce qui signifierait concrètement que son rôle humanitaire serait définitivement consacré et que ses missions de combat pourraient être abandonnées. Si cette étude semble plus exploratoire qu’à visée concrète, il n’en demeure pas mois qu’elle est de nature à déclencher une véritable fronde parmi les militaires belges.
Si les enquêtes montrent qu’ils éprouvent une certaine satisfaction à mener des missions humanitaires, un certain nombre d’entre eux estime aussi non seulement que de telles missions peuvent impliquer des combats mais aussi que le combat en soi doit rester au programme des forces.
Certains membres des forces spéciales indiquaient ainsi lors d’un reportage diffusé à la télévision belge, il y a quelques mois, qu’ils étaient prêts à mener les missions pour lesquelles ils avaient été formés, notamment en Afghanistan… avant que le ministre, interrogé dans le même reportage n’indique qu’aucune demande en ce sens n’avait été effectuée par l’OTAN. Ce qui n’a pas manqué de causer un certain désarroi chez les Special Forces.
Ces manœuvres politico-militaires se produisant sur fond d’une crise gouvernementale qui perdure – et alors que la Flandre est traditionnellement plus encline aux sentiments anti-militaires que les régions majoritairement francophones – certains y voient, manoeuvre après manoeuvre, une entreprise de sape de l’un des derniers départements ministériels symbolisant la Belgique unitaire.
mardi 30 octobre 2007
L'Arabie saoudite change radicalement de politique d'approvisionnement
C'est avec une certaine surprise que l'on a appris aujourd'hui le changement radical opéré par l'Arabie saoudite dans sa politique d'équipements militaires. Alors qu'Eurocopter, MBDA et Airbus Military négociaient un très gros contrat, le royaume s'est finalement tourné vers la Russie, en achetant 150 Mi-35 Hind et Mi-17 Hip pour 2,2 milliards de dollars.
Evalué à 8,8 milliards d'euros, le contrat négocié par les Européens comprenait de 2 à 3 A-330 MRTT de ravitaillement en vol, 64 NH-90 (10 NFH et 54 TTH), 12 Tigre, 20 AS-532A2 de recherche et sauvetage au combat, 32 Fennec, 4 AS-565 Panther (Cf. notre brève "contrat du siècle pour EADS ?" dans DSI 18, septembre 2006). Des négociations semblaient également être menées dans l'optique de la vente de missiles Aster 30 et de chars Leclerc.
A cet égard, l'Arabie saoudite s'orienterait vers des SAM russes de même que vers le T-90. Ce revirement serait le fait du roi lui-même qui a repris en main la politique d'armement. Or, la vente semblait avoir été négociée par l'Elysée au terme du dernier mandat de J. Chirac, entre-temps remplacé par N. Sarkozy sans, apparement, que la transition sur ce dossier n'ait correctement été opérée. Par ailleurs, des observateurs indiquent aussi que la politique sarkozyste en regard du Moyen Orient pourrait avoir également influé la décision saoudienne.
Evalué à 8,8 milliards d'euros, le contrat négocié par les Européens comprenait de 2 à 3 A-330 MRTT de ravitaillement en vol, 64 NH-90 (10 NFH et 54 TTH), 12 Tigre, 20 AS-532A2 de recherche et sauvetage au combat, 32 Fennec, 4 AS-565 Panther (Cf. notre brève "contrat du siècle pour EADS ?" dans DSI 18, septembre 2006). Des négociations semblaient également être menées dans l'optique de la vente de missiles Aster 30 et de chars Leclerc.
A cet égard, l'Arabie saoudite s'orienterait vers des SAM russes de même que vers le T-90. Ce revirement serait le fait du roi lui-même qui a repris en main la politique d'armement. Or, la vente semblait avoir été négociée par l'Elysée au terme du dernier mandat de J. Chirac, entre-temps remplacé par N. Sarkozy sans, apparement, que la transition sur ce dossier n'ait correctement été opérée. Par ailleurs, des observateurs indiquent aussi que la politique sarkozyste en regard du Moyen Orient pourrait avoir également influé la décision saoudienne.
lundi 29 octobre 2007
Le Type 093
Certains se rappeleront que l'un de nos dossiers principaux dans le DSI 28 (juillet-août 2007) touchait le domaine des SNA/SSN et que nous en avions profité pour faire le point sur les projets chinois. Nous ne disposions pas de photo du bâtiment mais celles-ci ont commencé à circuler en même temps que celles du nouveau SSBN chinois.
Inscription à :
Articles (Atom)