mercredi 29 octobre 2008

Le PA2 frappé car difficilement exportable ?

La priorité des priorités va, pour le gouvernement français, au maintien de ses quatre SNLE et des six SNA, ainsi qu’à celui des compétences associées, donc à la poursuite du programme Barracuda. Pour le reste, les contraintes budgétaires ne permettent pas à la France de commander simultanément les frégates FREMM et le porte-avions PA2. Une fois intégré ce constat, la décision prise au niveau politique de reporter l’éventuelle commande du PA2 afin de ne pas amputer davantage le programme FREMM s’avère, sur un plan industriel, assez logique. Si les activités FREMM et PA2 se révèlent très proches en terme d’heures de travail, commercialement parlant, à en croire Jean-Marie Poimboeuf, président du GICAN, le choix en faveur des FREMM se justifie : « on exportera plus facilement des frégates FREMM qu’un porte-avions de type PA2 ! » Une affirmation toute de bon sens.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

? Donc la marine Française construit des navires seulement pour l'export après usage? Ahuh...

Anonyme a dit…

A force de voir la défense nationale d'un œil de comptable on en oublie un aspect fondamental: nous sommes incapables d'assurer une présence aéronavale permanente sur les mers et l'existence d'une flotte européenne à caractère fédéral reste pour le moment une douce utopie. Dès lors la question même de l'existence du PA1 se pose.

Anonyme a dit…

L'armée comme service commercial et publicitaire de l'industrie!
L'armée qui doit , transporter les orphelins à adopter des organisations humanitaires (Arche de Zoé/Tchad), participer à la cohésion économique du territoire (garnison de Lunéville), fournir des emplois jeunes, ou le permis de conduire, et enfin s'autofinancer à travers les exportations.
Est-ce qu'on pense encore l'armée pour des conditions de conflit?