mercredi 22 juillet 2009

Comment une pomme devient un instrument de résilience

Un petit trait de résilience à la belge dans ce monde anxiogène : au cours du défilé militaire du 21 juillet, la Reine Fabiola, veuve du Roi Baudoin, était menacée depuis quelques temps, via des lettres anonymes, d’être abattue à l’arbalète.

« Tante Fabi », comme on la surnomme affectueusement, exhibe ici une pomme (copyright 7sur7.be), en référence à Guillaume Tell. Derrière l’humour, la « manœuvre de résilience » est parfaite : d’un côté, l’acceptation de la menace (d’où un dispositif de sécurité renforcé couplé à une communication adéquate), de l’autre, la remise en perspective, voire la relativisation.

Pour simplifier et sortir de la théorie, on pourrait résumer ça par "quand tu veux, gamin. Non seulement je n'ai pas peur mais au surplus tu va comprendre pourquoi nos armes sont si réputées".

Je reviendrai prochainement sur la question : il est temps qu’elle soit explorée à fond et en français dans autre chose qu’un article de quelques pages. Mais, d’ores et déjà, cette pomme est un exemple idéal.

1 commentaire:

Frédéric a dit…

Je ne suis pas du tout au courant de ces menaces. C'est sérieux ? Qui utilise encore une arbalète de nos jours ? Je sais que certaines FS en utilise des spéciales pour les tirs silencieux mais je n'ait jamais entendu parler d'un attentat politique avec cette arme.