mardi 16 novembre 2010

Vanité, quand tu nous tiens

Allez, un peu de vanité ne peut pas faire de tort (mais juste un peu, alors) : Olivier m'a fait une petite critique de lecture de La résilience dans l'antiterrorisme, , ce qui, je l'avoue, me fait plaisir.

Au-delà du contentement de l'auteur (soyons honnête), il y a aussi le fait que l'ouvrage, qui était destiné à faire débat en une matière tout de même bien peu explorée malgré la centralité qu'il a gagné dans le dernier LBDSN, a suscité assez peu de réactions. Certes, quelques académiques m'ont indiqué avoir apprécié, voire bien aimé. Mais, par ailleurs, j'ai eu assez peu de retours... Etonnant.

Faut-il y voir une certaine gêne à l'égard d'un concept qui a "fait le buzz" mais sans guère avoir été défriché préalablement (les articles portant dessus se comptent sur les doigts d'une main, en France, ces cinq dernières années) ?

1 commentaire:

  1. 4 ou 5 articles. J'en ai lu un peu plus mais il ne traitaient pas que de la résilience. En France, la résilience a plus été abordé sous l'angle gestion des risques, lien armées-nation ou service/garde nationale. La résilience sous l'angle terroriste apparaît, à tord ou à raison, plus facile à mettre en oeuvre et surtout plus éprouvée. C'est discutable.
    Sur le fond, pas grand chose n'a été fait pour renforcer la résilience ou cela a été bien caché.
    Sur la validité du concept, issu des sciences physiques, je pense effectivement qu'il manque d'ouvrages de référence, d'où l'intérêt d'en avoir un à commenter.
    Cordialement

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