Depuis quelques jours, les annonces portant sur les programmes et les budgets de défense se suivent... parfois sans trop se ressembler. Après les déclaration d'H. Morin au Bourget sur les coûts opérationnels trop élevés du Rafale et de l'A400M, ce dernier a indiqué que le budget de la défense se situerait "autour de 2% du PIB". Or, dans DSI comme ailleurs, Nicolas Sarkozy parlait de "budget constant". Un processus d'audit semble manifestement en cours et le ministre de parler d'annulations de programmes.
Ce qui nous conduit à des scénarios non seulement complexes et douloureux pour les industriels mais qui, au-delà, permettront de tester les intentions européennes de la France. Si Paris ne pourra "tout" se payer, son indépendance dans tous les secteurs militaires sera menacée, logique. Dans quelle mesure ses alliés européens seront-ils alors appelés à contribuer ? Dans quelle mesure la doctrine gaulliste sera-t-elle amendée, en sachant qu'elle répondrait toujours à une vision de la France comme puissance (j'insiste) moyenne apte à influer les affaires du monde ?
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