Il n’y a pas qu’en Europe où le programme A400M se voit critiqué. Pour preuve, les débats politiques pour le moins vifs à Pretoria depuis début septembre, qui portent sur les conditions dans lesquelles le contrat a été négocié et sur le prix total de ce contrat.
Le directeur de l’ARMSCOR – l’agence de gestion des achats sud-africains – a ainsi récemment déclaré à la presse que le programme (y compris la maintenance des 8 appareils tout au long de leur vie et l'affrêtements d'appareils durant les 6 ans entre le retrait des C-160 et l'arrivée des A400M) coûterait 47 milliards de rands (soit 4,19 milliards d’euros).
Problème : le programme a été validé à 17 milliards de rands (1,51 milliard d’euros) tandis que les 30 milliards représentent la totalité du budget de défense sud-africain pour l’année fiscale 2009-2010, représentant trois fois le budget de la force aérienne.
Conséquence de ces questionnements, la presse a indiqué que le cabinet sud-africain a décidé de couper court et a ordonné à l'ARMSCOR de se mettre un terme du contrat le plus rapidement possible au motif des surcoûts et des retards.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Tout commentaire anonyme sera immanquablement refusé...