Et, en l'occurrence, une interview qu'il nous avait accordée en décembre 2006 (DSI n°21). Juste après un passage sur notre focalisation sur l'hyper-technologisme :
"Je préfèrerais pour ma part un panachage judicieux (et à la hauteur de nos moyens) entre des systèmes de défense de haute et de moyenne technologie. Les deux sont indispensables – autant la force numérique que l’avantage technologique. Si nous voulons nous préparer efficacement aux guerres à venir, nous devons avoir l’habileté et l’humilité d’accéder autant aux exigences de l’épouse que de la maîtresse. Nous devons nous préparer à gérer au quotidien les conflits asymétriques avec lesquels nous sommes mariés de gré ou de force, mais prévoir également de plonger tout d’un coup, et avec une intensité passionnée, dans les bras de cette maîtresse si séduisante dont le nom est : le conflit mondial. C’est un équilibre qu’il est vital d’entretenir" (p. 39).
Je ne suis pas toujours d'accord avec lui, mais là... Il est difficile de ne pas phosphorer en le relisant...
"mais prévoir également de plonger tout d’un coup, et avec une intensité passionnée, dans les bras de cette maîtresse si séduisante dont le nom est : le conflit mondial." Comme aurait pu le dire le général Gamelin, l'état-major allemand en 1939, le japonais en 40. Georges Brassens quant à lui, préférait, et le chantait la guerre de 14' 18.
RépondreSupprimerRalph Peters est quand même très bon dans son domaine. Est t'il prévu de le réinterviewer ?
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