4ème de couverture :
Si il existe, depuis l’aube de l’humanité, une technologie militaire, cette dernière n’est plus uniquement, de nos jours, un outil au service des combattants. Mal gérée, elle peut aussi imposer des contraintes directes à la tactique, à la stratégie comme à la politique. Plutôt que d’augmenter la liberté des décideurs, elle pourrait la réduire. Elle peut même brouiller notre vision de l’adversaire comme du combat et ne faire voire d’eux que ce que l’on voudrait bien en voir : des capacités évacuant, paradoxalement, la stratégie de l’art de la guerre.
En ce sens, la technologie peut devenir une idéologie en soi, qualifiée ici de « technologisation ». On le devine, une telle évolution est néfaste. En examinant le cas américain – variablement imité en Europe – l’auteur analyse ici les travers comme les origines d’une conception où la technologie serait trop prégnante dans les débats comme dans l’action stratégique. Mais il ouvre également la voie à des solutions et en appelle, en particulier, à un retour aux élémentaires de la stratégie.
En ce sens, la technologie peut devenir une idéologie en soi, qualifiée ici de « technologisation ». On le devine, une telle évolution est néfaste. En examinant le cas américain – variablement imité en Europe – l’auteur analyse ici les travers comme les origines d’une conception où la technologie serait trop prégnante dans les débats comme dans l’action stratégique. Mais il ouvre également la voie à des solutions et en appelle, en particulier, à un retour aux élémentaires de la stratégie.
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Joseph Henrotin est docteur en sciences politiques et chargé de recherche au Centre d’Analyse et de Prévision des Risques Internationaux (CAPRI). Co-fondateur du Réseau Multidisciplinaire d’Etudes Stratégiques, il est rédacteur en chef adjoint de Défense & Sécurité Internationale.
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Monsieur L. m'en avait déjà fait une critique de lecture dans le DSI n°40 mais il l'avait quelque peu fait en avance. Economica m'a annoncé hier que l'ouvrage est sorti de presse et qu'il ne devrait donc pas tarder à être disponible dans toutes les bonnes librairies.
Bon, allez, en plein strato-ton (233 pages sur 444, si, si !) , la nouvelle a l'art de vous provoquer une joie assez intense !
Un numéro qui tombe à point nommé e que j'achèterais qd l'occaze se présentera. Car, je partage cette vison militaire technocentrée très américaine. J'aurais l'occasion de rebondir là-dessus (en vous citant) dans les prochains jours dans un article que j'espère vous apprécierez.
RépondreSupprimerAmicalement.
Electrosphère.
Je me suis mal exprimé : non pas que je "partage" au sens d'adopter ou d'approuver, mais que je trouve également trop technocentrée la philosophie militaire américaine.
RépondreSupprimerUn clin d'oeil à votre intention à ce sujet dans le 2nd paragraphe de http://electrosphere.blogspot.com/2007/12/la-marche-du-terminatrix.html
Cordialement
Félicitations pour cette parution !
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