L'Elysée a annoncé ce matin la démission du général Cuche, CEMAT, à la suite de l'affaire de Carcassonne.
De fait, la réaction du Président de la République lors de sa visite aux blessés ne laissait guère d'ambiguités quant à la vigueur de la réaction - d'autant plus qu'il semble bien que les attaques du chef de l'Etat, hors caméra, aient été extrêmement virulentes (certains diraient insultantes). De plus en plus (cas américain), les chefs d'état-major sont amenés démissionner/à être démissionnés, une tradition encore peu enraçinée en France. Leur responsabilité est "quasi-politique" même si, évidemment, ce n'est pas lui qui a commis la faute.
L'affaire intervient également dans un contexte tendu, consécutif à la parution d'un LBDSN où le président a été quelque peu brocardé et a pu se sentir attaqué par la sortie des Surcoufs. Autant de raisons pour l'Elysée de vouloir "serrer la vis".
Autant de thématiques sur lesquelles Yves Izard, de France-Info, vient de m'interviewer. Je pense que l'interview devrait passer dans les prochains journaux.
Pour ma part, je tire mon chapeau au général Cuche, qui aurait du quitter sa fonction d'ici deux mois environ. Il a pu être critiqué mais la rédaction a toujours reçu le meilleur accueil et l'interviewer était un jeu d'enfant. Le général Irastorza pourrait être amené à le remplacer.
Il y a lieu d'ètre partagé.
RépondreSupprimerSi effectivement je suis partisant que les responsables assument les conséquences des actes de leurs subordonnés; celà me semble normal car il ne peuvent s'attribuer les mérites de ceux-ci sans jamais être redevables de leurs fautes, la demande de démission du chef des armées me semble ici excessif.
Que l'officier supérieur en charge du régiment soit sanctionné, soit.
Remonter jusqu'à ce niveau hiérarchique tient plus de la purge suite a Surcouf qu'autre chose.
De plus, d'avis de pratiquants, les explications sur les circonstances du drame ont du mal à tenir la route.
D'accord avec a.g. Le Président Sarkozi règle ses comptes avec l'armée et Surcouf (http://www.lepoint.fr/actualites-monde/sarkozy-provoque-une-crise-avec-les-armees/1648/0/257084. Cette tragédie lui sert juste de prétexte. Après la reprise en main de la presse, Sarkozy démontre, une fois de plus, son irascibilité et son peu de respect pour qui ose lui résister. Triste représentation d'une fonction hautement respectable. Le Général Cuche, quant à lui, honore son grade !
RépondreSupprimerSica