J'avais eu l'occasion de participer à l'enregistrement de l'émission "Opinion publique" consacrée à la question de la sécurité dans son rapport à l'espace public.
L'occasion de revenir sur la thématique du rapport de l'homme à la technologie mais aussi sur celle de la résilience. Qui semble avoir reçu un accueil tèrs favorable, d'ailleurs, de l'OCAM ou du bourgmestre (maire) de Liège.
L'émission sera diffusée ce soir, sur La Une, à 22h. Pour ceux disposant du satellite, ils peuvent la capter via RTBF Sat (voir les dates de diffusion).
Je n'ai pas eu l'opportunité de voir l'émission dans son ensemble, la prenant au niveau du dernier mini reportage ( lequel avait d'ailleurs pas mal de points communs avec une récente émission de la RTBF sur les puces RFID ) mais ce que j'en ai vu me donne l'impression que vous sous-estimez quelque peut la menace que fait peser sur les individus et sur les sociétés ( tant humaines qu'économiques ) cette grande banalisation des banques de données et des technologies de suivi des individus.
RépondreSupprimerEn effet outre les menaces sur la vie privée que font peser ces systèmes l'exemple des attaques électroniques lancées depuis la Russie sur les Etats Baltes a montré la vulnérabilité de tels systèmes. Si le terrorisme islamiste ne se sert guère de ces méthodes ( préférant d'autres utilisations des réseaux numériques, dans le domaine de la communication et de la propagande en particulier ) d'autres formes de terrorisme ou de criminalité n'hésitent pas à se servir de ces outils. Sans aller jusqu'aux scénarios catastrophe hollywoodiens à la "Die Hard 4.0" on sait déjà que des personnes mal intentionnées peuvent causer de nombreux dégâts : vols d'identités, chantage sur base d'informations volées, manipulations de données, et surtout création de "bulles virtuelles" aveuglant les forces de l'ordre ou les forces armées en les plongeant dans un univers électronique créé spécialement pour les déconnecter de la réalité et ainsi retarder leur prise de conscience de problèmes réels.
Il y a là je pense une véritable menace qui ne va aller qu'en s'amplifiant et la Belgique est très en retard dans ce domaine. Il est d'ailleurs regrettable qu'elle ne se soit pas associée à l'initiative récemment annoncée de création d'un groupe international de lutte cybernétique au sein de l'OTAN.