Petit sondage, histoire de voir si vous êtes de grands lecteurs. Attention, dans les "ouvrages", je ne compte pas les revues ou les documents trouvés sur internet : uniquement des livres au sens propre du terme...
J'en ai lu plus de 5, mais consacrés avant tout à l'Antiquité ( notamment "Commander dans le monde grec au 5ème siècle avant notre ère" de J. Boeldieu-Trevet, "Soldiers and ghost" de J.-F. Lendon, mais aussi pour des périodes ultérieures le "The face of battle" de J. Keegan )
Je me demande si les participants ont bien lu la question. Un quart des participants prétendant lire plus de 5 ouvrages consacrés à l'histoire militaire ou la stratégie ces deux derniers mois, cela me semble beaucoup. Sauf p-e pour un "professionnel". Mais pour le quidam, vu la hardiesse générale de ces ouvrages, leur densité (par exemple, mon livre du mois sera "Tommy" de Richard Holmes. Pas difficile, langue et contenu abordable, mais il me faudra 3 semaines / un mois pour le finir), je doute. Ou alors je lis très très lentement. Alex
Je suis assez d'accord avec anonyme (que j'ai déjà rencontré quelque part, à moins qu'il ne s'agisse d'un autre anonyme) : faut être un pro pour s'enfiler 4-5 livres de stratégie ou d'histoire militaire aussi régulièrment derrière la cravate (manière de parler).
Pour les curieux que vous êtes, souffrez d'apprendre que j'ai cliqué sur "Un-deux" parce que j'ai terminé, pas plus tard que l'autre jour, le tome II de la biographie de l'illustre Olivar Asselin (que vous connaissiez déjà j'en suis certain) qui est consacré à son engagement durant la Grande Guerre. Puis je lis présentement le livre que l'historienne Margaret MacMillan a consacré à la petite et grande histoire du traité de paix négocié à Paris en 1919, judicieusement intitulé "Paris 1919".
- Comprendre la défense, IHEDN. - La Défense Nationale, que sais-je?, PUF - L'Arme Nucléaire, que sais-je?, PUF - Les Armes Chimiques, que sais-je?, PUF
Et je verrai bien pour la suite. En tout cas, je suis bien interressé de finir ma formation "NBC" par le "que sais-je?" sur les armes biologiques, mais je prendrai certainement plus un ouvrage de stratégie, ou pourquoi pas Clausewitz...Mais disons qu'il faut aussi avoir les finances.
Je viens de lire 3 rapports d'Human Rights Watch sur le guerre de l'été 2006 entre Hezbollah et Israel. La publication d'Arkin sur la guerre aérienne sur le Liban, Cordesman sur les lessons de cette guerre, 2 à 3 publications Israeliennes sur la même guerre (Strategie, lessons, experience). Puis il y encore un livre de Van Brulle sur le P-47 et un livre sur les tactiques des chars de combats nazi...
C'est bel et bien une overdose unique, mais c'est une réponse. Moi je compte une dixaine de publications/livres.
Lire des ouvrages a la pelle c'est intéressant mais on ne peut pas tout faire à la fois. J'ai lu deux ouvrages de stratégie de défense depuis le début de l'année où je n'ai rien appris de nouveau. Mais a coté de cela je dois bien lire 100 pages par jour de documents dont beaucoup non accessibles au grand public y compris le week-end soit 12 000 pages depuis le début de l’année sur les différents sujet de la défense que ce soit sur les concepts, les évaluation technico-opérationnelle, la prospective scientifique et technique, ou politique.
Théoriser sur la guerre en ignorant le réel et le possible est souvent le trait commun de ce genre d’ouvrage qui sont surtout intéressant pour leur auteur qu’ils font connaître plutôt que le lecteur qu’ils lassent vite vu l’indigence des propos. On peut catégoriser à l’infini les éléments et paramètres qui sont prégnants dans l’élaboration d’une stratégie de défense ou militaire et parler des exemples du passé comme si les conditions du combat politique ou militaire, ou la technologie des armes n’était pas en évolution.Ca n’apporte souvent rien. Mais ça ne m’empêchera pas de finir l’ouvrage que j’écris quand j’en aurai le temps (LOL). La démarche du bon stratège de défense reste pragmatique et prospective même si il doit souvent s’appuyer sur une réflexion théorique et des schémas connus ou du moins les avoir en tête. Elle est inopérante sans vision correcte du champ des possibles et notamment technique ou sans corréler vision et moyens. Il ne me semble pas que Napoléon ait écrit plus que Jomini sauf peut être sur le plan des citations et en voila deux : « La guerre est un art simple et tout d'exécution ». « Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système ».
J'en ai lu plus de 5, mais consacrés avant tout à l'Antiquité ( notamment "Commander dans le monde grec au 5ème siècle avant notre ère" de J. Boeldieu-Trevet, "Soldiers and ghost" de J.-F. Lendon, mais aussi pour des périodes ultérieures le "The face of battle" de J. Keegan )
RépondreSupprimerJe me demande si les participants ont bien lu la question. Un quart des participants prétendant lire plus de 5 ouvrages consacrés à l'histoire militaire ou la stratégie ces deux derniers mois, cela me semble beaucoup. Sauf p-e pour un "professionnel". Mais pour le quidam, vu la hardiesse générale de ces ouvrages, leur densité (par exemple, mon livre du mois sera "Tommy" de Richard Holmes. Pas difficile, langue et contenu abordable, mais il me faudra 3 semaines / un mois pour le finir), je doute. Ou alors je lis très très lentement.
RépondreSupprimerAlex
Je suis assez d'accord avec anonyme (que j'ai déjà rencontré quelque part, à moins qu'il ne s'agisse d'un autre anonyme) : faut être un pro pour s'enfiler 4-5 livres de stratégie ou d'histoire militaire aussi régulièrment derrière la cravate (manière de parler).
RépondreSupprimerPour les curieux que vous êtes, souffrez d'apprendre que j'ai cliqué sur "Un-deux" parce que j'ai terminé, pas plus tard que l'autre jour, le tome II de la biographie de l'illustre Olivar Asselin (que vous connaissiez déjà j'en suis certain) qui est consacré à son engagement durant la Grande Guerre. Puis je lis présentement le livre que l'historienne Margaret MacMillan a consacré à la petite et grande histoire du traité de paix négocié à Paris en 1919, judicieusement intitulé "Paris 1919".
Je confirme: on se connait, je suis déjà descendu dans un de vos hotels.
RépondreSupprimeralex
En ce qui me concerne cette année:
RépondreSupprimer- Comprendre la défense, IHEDN.
- La Défense Nationale, que sais-je?, PUF
- L'Arme Nucléaire, que sais-je?, PUF
- Les Armes Chimiques, que sais-je?, PUF
Et je verrai bien pour la suite. En tout cas, je suis bien interressé de finir ma formation "NBC" par le "que sais-je?" sur les armes biologiques, mais je prendrai certainement plus un ouvrage de stratégie, ou pourquoi pas Clausewitz...Mais disons qu'il faut aussi avoir les finances.
L'art de la défense et de la sécurité
Je viens de lire 3 rapports d'Human Rights Watch sur le guerre de l'été 2006 entre Hezbollah et Israel. La publication d'Arkin sur la guerre aérienne sur le Liban, Cordesman sur les lessons de cette guerre, 2 à 3 publications Israeliennes sur la même guerre (Strategie, lessons, experience). Puis il y encore un livre de Van Brulle sur le P-47 et un livre sur les tactiques des chars de combats nazi...
RépondreSupprimerC'est bel et bien une overdose unique, mais c'est une réponse.
Moi je compte une dixaine de publications/livres.
Lire des ouvrages a la pelle c'est intéressant mais on ne peut pas tout faire à la fois.
RépondreSupprimerJ'ai lu deux ouvrages de stratégie de défense depuis le début de l'année où je n'ai rien appris de nouveau. Mais a coté de cela je dois bien lire 100 pages par jour de documents dont beaucoup non accessibles au grand public y compris le week-end soit 12 000 pages depuis le début de l’année sur les différents sujet de la défense que ce soit sur les concepts, les évaluation technico-opérationnelle, la prospective scientifique et technique, ou politique.
Théoriser sur la guerre en ignorant le réel et le possible est souvent le trait commun de ce genre d’ouvrage qui sont surtout intéressant pour leur auteur qu’ils font connaître plutôt que le lecteur qu’ils lassent vite vu l’indigence des propos. On peut catégoriser à l’infini les éléments et paramètres qui sont prégnants dans l’élaboration d’une stratégie de défense ou militaire et parler des exemples du passé comme si les conditions du combat politique ou militaire, ou la technologie des armes n’était pas en évolution.Ca n’apporte souvent rien.
Mais ça ne m’empêchera pas de finir l’ouvrage que j’écris quand j’en aurai le temps (LOL).
La démarche du bon stratège de défense reste pragmatique et prospective même si il doit souvent s’appuyer sur une réflexion théorique et des schémas connus ou du moins les avoir en tête. Elle est inopérante sans vision correcte du champ des possibles et notamment technique ou sans corréler vision et moyens. Il ne me semble pas que Napoléon ait écrit plus que Jomini sauf peut être sur le plan des citations et en voila deux :
« La guerre est un art simple et tout d'exécution ».
« Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système ».
PI