vendredi 14 décembre 2007
A vos agendas !
Entrée libre dans la limite des places disponibles... d'où une inscription obligatoire à l'adresse suivante : manifestation.cesa@inet.air.defense.gouv.fr
jeudi 13 décembre 2007
Le T&A n°9 est paru !
Technologie & Armement - n°10 - décembre 2007-janvier 2008
Editorial
News
Point de vue
« Traité de Lisbonne et PESD : le chemin sans surprise »
Entretien avec André Dumoulin, attaché à l’ERM (Bruxelles), chargé de cours adjoint à l’ULg, membre du RMES.
« Quelle disponibilité pour les appareils de l’armée de l’air ? »
Par Véronique Sartini,
Air
« Wedgetail : l’AWACS de poche à la conquète des marchés »
Par Joseph Henrotin, chargé de recherche au CAPRI
« Le système Brahmos : où frappera-t-il ? »
Par le professeur Vijav Sakhuja, chercheur invité à l’Institut des Études d’Asie du Sud-Est de Singapour
« F-117 : l’adieu au furtif »
Par Joseph Henrotin
« Le RS-24 : un nouveau cheval de bataille pour les forces stratégiques russes »
Par Joseph Henrotin
Terre
« MRAP : Quels véhicules pour quel usage? »
Par Jean-Jacques Mercier, expert en systèmes d’armes
« Chars chinois : la fin de la longue marche ? »
Par Jean-Louis Promé, journaliste spécialiste des questions de défense
« Imaginer une NEB 2.0? »
Par Véronique Sartini
« MILIPOL 2007 : sous le signe de la haute technologie »
Par Stéphane Ferrard, journaliste spécialiste des questions de défense
« Obusiers légers de 155mm : tractés ou motorisés? »
Par Jean-Jacques Mercier
Mer
« Le développement des SLBM soviéto-russes »
Par Joseph Henrotin
« Les sous-marins nucléaires d’attaque britanniques »
Par Jean-Jacques Mercier
« Les LP-X Dokdo : pierres d’angle de la capacité amphibie de Séoul »
Par Joseph Henrotin et Philippe Langloit
Clear for take-off
Et voilà : 48 petites heures peuvent être le tournant d'une vie, mine de rien. Et, en l'occurrence, le fait d'avoir passé avec succès l'étape de la défense privée - et d'y avoir encore appris - et de filer droit vers la publique me donne presque... l'impression d'être en vacances malgré une fin de bouclage !
dimanche 9 décembre 2007
Anchors aweigh !
Cette fois-ci, nous y sommes. Une petite journée de travail ce lundi, histoire de peaufiner le DSI de janvier - qui contient quelques (bonnes) surprises - et je serai en route vers Paris. Un petit passage au CESA pour une conférence sur le coup de midi puis dégagement sur Bruxelles : même la RATP semble y avoir mis du sien et rien ne pourra m'empêcher (enfin, j'espère) de passer ma défense de thèse privée mardi à 18 heures, avant-dernière étape avant de me voir conférer le grade de docteur en science politique.
C'est un sentiment étonnant. J'ai passé une partie du week-end à revoir une série de points "sensibles" de la thèse - elles en contiennent toutes. Je suis dans un état d'esprit calme, quelque part entre Yoda (version Star Wars ou Andy Marshall, au choix) et le bouillonement intérieur assez typique d'un gars qui va devoir résumer 6 ans de travaux en 30 minutes : j'ai l'impression d'avoir lancé un "chkdsk" au MS-DOS de mon cerveau.
C'est aussi le sentiment assez particulier d'arriver à un tournant de ma vie. Lorsque j'ai repris les études en 2001 - un peu avant le 11 septembre, d'ailleurs - j'avais fait un pari audacieux : démissionner d'un travail bien rémunéré mais consommateur en temps pour me lancer dans une sorte d'ascèse intellectuelle qui sera plutôt féconde. Depuis 2002, je n'ai plus cessé d'écrire. Il y a eu des hauts et des bas. Attaquer une thèse sans financement en travaillant 8 heures par jours en intérim - avant d'arriver, il y a maintenant plus de 2 ans, à travailler full time sur mes chères questions stratégiques - exige pas mal de discipline. Pourtant, c'est assez amusant, je n'ai jamais cru que je n'y arriverais pas.
Sans doute était-ce parce que j'avais le feu sacré. Mais, plus encore, j'ai été soutenu - magnifiquement soutenu - par un tas de gens : de mon directeur de thèse à mes collègues, de mes ami(e)s - à commencer par la mystérieuse Louloutte - qui ont tout vu de l'intérieur (je me suis promis un jour d'écrire les mémoires de ces 6 dures mais formidables années) à ma famille, des gens croisés au hasard de mes périgrinations à un bon paquet d'auteurs de DSI, de gens jamais revu depuis une discussion dans un train ou un colloque à ceux avec qui j'essaie de maintenir une correspondance suivie.
A tout bien regarder, le titre leur reviendra à eux aussi en partie. D'où ce petit conseil sans prétention à celui ou celle qui veut se lancer dans une thèse touchant aux sciences sociales : l'argent n'est qu'un prétexte. S'il est préférable d'être financé, absolument rien, sur le fond, ne vous empêche de vous lancer. Bon, sur ce... reprise des posts mercredi... et anchors aweigh !
C'est un sentiment étonnant. J'ai passé une partie du week-end à revoir une série de points "sensibles" de la thèse - elles en contiennent toutes. Je suis dans un état d'esprit calme, quelque part entre Yoda (version Star Wars ou Andy Marshall, au choix) et le bouillonement intérieur assez typique d'un gars qui va devoir résumer 6 ans de travaux en 30 minutes : j'ai l'impression d'avoir lancé un "chkdsk" au MS-DOS de mon cerveau.
C'est aussi le sentiment assez particulier d'arriver à un tournant de ma vie. Lorsque j'ai repris les études en 2001 - un peu avant le 11 septembre, d'ailleurs - j'avais fait un pari audacieux : démissionner d'un travail bien rémunéré mais consommateur en temps pour me lancer dans une sorte d'ascèse intellectuelle qui sera plutôt féconde. Depuis 2002, je n'ai plus cessé d'écrire. Il y a eu des hauts et des bas. Attaquer une thèse sans financement en travaillant 8 heures par jours en intérim - avant d'arriver, il y a maintenant plus de 2 ans, à travailler full time sur mes chères questions stratégiques - exige pas mal de discipline. Pourtant, c'est assez amusant, je n'ai jamais cru que je n'y arriverais pas.
Sans doute était-ce parce que j'avais le feu sacré. Mais, plus encore, j'ai été soutenu - magnifiquement soutenu - par un tas de gens : de mon directeur de thèse à mes collègues, de mes ami(e)s - à commencer par la mystérieuse Louloutte - qui ont tout vu de l'intérieur (je me suis promis un jour d'écrire les mémoires de ces 6 dures mais formidables années) à ma famille, des gens croisés au hasard de mes périgrinations à un bon paquet d'auteurs de DSI, de gens jamais revu depuis une discussion dans un train ou un colloque à ceux avec qui j'essaie de maintenir une correspondance suivie.
A tout bien regarder, le titre leur reviendra à eux aussi en partie. D'où ce petit conseil sans prétention à celui ou celle qui veut se lancer dans une thèse touchant aux sciences sociales : l'argent n'est qu'un prétexte. S'il est préférable d'être financé, absolument rien, sur le fond, ne vous empêche de vous lancer. Bon, sur ce... reprise des posts mercredi... et anchors aweigh !