Au cours de l’Advanced Concepts Experiment 07, Northrop a présenté dans le cadre de cette simulation un bombardier stratégique doté d’un laser défensif à haute puissance qui a été engagé dans des scénarios présentés comme allant au-delà des fonctions traditionnelles de frappe à grande distance.
En plus d’utiliser son laser dans des frappes d’interdiction, l’appareil a également lancé – toujours virtuellement – des missiles de croisière pressurisés permettant d’infiltrer des membres des forces spéciales.
Egalement doté de missiles anti-radiation et de leurres autonomes, l’appareil a été capable (virtuellement...) d’effectuer ses différentes missions tout en rendant inopérantes les défenses adverses. Relevant du pur domaine conceptuel, l’appareil en question met toutefois en exergue un certain nombre de questionnement quant au futur des forces aériennes.
Premièrement, sur la validité de la furtivité, peu mise en évidence durant l’ACE. Deuxièmement, sur la diversification des armes emportées, qui ne se limiteraient plus aux seules bombes ou missiles de croisières. Troisièmement, sur la fonction des bombardiers dans le cas d’opérations de frappe.
Agissant tout aussi bien dans des missions de Close Air Support que de frappes stratégiques (une évolution déjà notable lors des opérations menées en Afghanistan en 2001), il est également perçu comme une véritable base de projection de puissance – y compris par l’emport de forces spéciales – capable également de protéger des appareils de combat plus léger, de servir de nœud de communication à l’ensemble des forces projetées sur un théâtre.
En plus d’utiliser son laser dans des frappes d’interdiction, l’appareil a également lancé – toujours virtuellement – des missiles de croisière pressurisés permettant d’infiltrer des membres des forces spéciales.
Egalement doté de missiles anti-radiation et de leurres autonomes, l’appareil a été capable (virtuellement...) d’effectuer ses différentes missions tout en rendant inopérantes les défenses adverses. Relevant du pur domaine conceptuel, l’appareil en question met toutefois en exergue un certain nombre de questionnement quant au futur des forces aériennes.
Premièrement, sur la validité de la furtivité, peu mise en évidence durant l’ACE. Deuxièmement, sur la diversification des armes emportées, qui ne se limiteraient plus aux seules bombes ou missiles de croisières. Troisièmement, sur la fonction des bombardiers dans le cas d’opérations de frappe.
Agissant tout aussi bien dans des missions de Close Air Support que de frappes stratégiques (une évolution déjà notable lors des opérations menées en Afghanistan en 2001), il est également perçu comme une véritable base de projection de puissance – y compris par l’emport de forces spéciales – capable également de protéger des appareils de combat plus léger, de servir de nœud de communication à l’ensemble des forces projetées sur un théâtre.
Bref, en plein dans la suite du manuel de "guerre irrégulière" publié par l'Air Force en septembre 2007. Ou comment ne pas laisser aux services terrestres le monopole de la contre-insurrection...
RépondreSupprimerJe renvois pour info aux articles publiés dans le numéro de cet hiver de Air and Space Power..
Cordialement
Stéphane TAILLAT
Un bombardier emportant un laser haute puissance et des capsules embarquant des commandos ?
RépondreSupprimerPas avant une decennie ou deux à mon avis, l'ABL testé depuis des années n'est toujours opérationnele et ne le sera pas.
...Encore un post coupé, désolé, voici la fin du message... :
RépondreSupprimerl'ABL testé depuis des années n'est toujours opérationnele et ne le sera pas avant la fin des années 2010.