jeudi 22 avril 2010
DSI n°59 - petit coup d'oeil
Le Rafale est à l'honneur dans le prochain DSI... mais pas uniquement. Gregory Boutherin revient sur le nouveau concept d'emploi des forces, la question des SATCOMs est passée au crible et le chef d'état-major de la marine grecque nous a accordé une interview exclusive. Entre autres. Rendez-vous donc le 3 mai !
mercredi 21 avril 2010
Terminator, oeuvre clausewitzienne
Une belle analyse d'une oeuvre de fiction (spéciale dédicace à Alain) : Does Skynet dream of electric Clausewitz ?
Parlons géographie... projetable
EADS Defence & Security (DS) et Thales ont été notifiés par la DGA du contrat de réalisation et de soutien de deux ensembles de MGP (Modules Géographiques Projetables), pour un montant de 26,1 millions d’euros, au profit du 28ème Groupe Géographique de l'armée de Terre. Cette opération, dont la maîtrise d’œuvre est confiée à EADS Defence & Security, vise au développement d’un système projetable et réactif en termes de production, d’entretien et de diffusion des informations de géographie militaire.
Les MGP permettent de fournir des données géographiques mises à jour sur le terrain aux forces opérationnelles terrestres à travers un guichet cartographique unique. En complément du programme DNG3D (Données Numériques Géographiques et 3 Dimensions), qui a développé en métropole des moyens de production de masse d’information géographique, les MGP sont destinés à l’enrichissement de données directement sur les théâtres extérieurs.
Ils permettent d’approvisionner une force opérationnelle terrestre en information géographique adaptée, de façon réactive et dans un délai compatible de celui des Opérations. Ils apportent, en outre, un appui spécialisé à l’État-major pour l’aide à la décision.
Un prototype sera livré d’ici à la fin de l’année et un ensemble de MGP devra être opérationnel pour être utilisé dans le cadre de la NATO Response Force en 2012.
Avec les MGP, c'est un véritable système de production de données qui va être mis en œuvre sur le théâtre. Des métiers jusqu'alors réservés à la métropole (gestionnaire de SIG, cartographe, contrôleur qualité, imprimeur) vont apparaître sur le théâtre mais avec des particularités liées au contexte d'emploi : espace confiné, travail sous stress, nombre important de données à stocker et à manipuler, capacité de reconfiguration.
Engagés au sein des éléments terrestres, ces modules seront au cœur du service d’alimentation en données géographiques pour assurer au plus près du besoin : le recueil de l'information géographique, la transformation des données sources, la gestion des produits et leur diffusion à l'attention des forces.
Plusieurs modules peuvent être déployés à divers endroits du théâtre d’opération. Chaque module est autonome et intègre l’ensemble du matériel nécessaire pour exercer sa mission (PCs, imprimantes, unités de stockage, etc.). Les données récoltées peuvent ensuite être synchronisées entre les différents modules et mises en cohérence pour éditer des cartes parfaitement à jour. Cette innovation va considérablement modifier l’appréhension de l’environnement par les forces opérationnelles, en leur permettant de constituer et gérer une base de connaissance géographique.
Les MGP permettent de fournir des données géographiques mises à jour sur le terrain aux forces opérationnelles terrestres à travers un guichet cartographique unique. En complément du programme DNG3D (Données Numériques Géographiques et 3 Dimensions), qui a développé en métropole des moyens de production de masse d’information géographique, les MGP sont destinés à l’enrichissement de données directement sur les théâtres extérieurs.
Ils permettent d’approvisionner une force opérationnelle terrestre en information géographique adaptée, de façon réactive et dans un délai compatible de celui des Opérations. Ils apportent, en outre, un appui spécialisé à l’État-major pour l’aide à la décision.
Un prototype sera livré d’ici à la fin de l’année et un ensemble de MGP devra être opérationnel pour être utilisé dans le cadre de la NATO Response Force en 2012.
Avec les MGP, c'est un véritable système de production de données qui va être mis en œuvre sur le théâtre. Des métiers jusqu'alors réservés à la métropole (gestionnaire de SIG, cartographe, contrôleur qualité, imprimeur) vont apparaître sur le théâtre mais avec des particularités liées au contexte d'emploi : espace confiné, travail sous stress, nombre important de données à stocker et à manipuler, capacité de reconfiguration.
Engagés au sein des éléments terrestres, ces modules seront au cœur du service d’alimentation en données géographiques pour assurer au plus près du besoin : le recueil de l'information géographique, la transformation des données sources, la gestion des produits et leur diffusion à l'attention des forces.
Plusieurs modules peuvent être déployés à divers endroits du théâtre d’opération. Chaque module est autonome et intègre l’ensemble du matériel nécessaire pour exercer sa mission (PCs, imprimantes, unités de stockage, etc.). Les données récoltées peuvent ensuite être synchronisées entre les différents modules et mises en cohérence pour éditer des cartes parfaitement à jour. Cette innovation va considérablement modifier l’appréhension de l’environnement par les forces opérationnelles, en leur permettant de constituer et gérer une base de connaissance géographique.
mardi 20 avril 2010
Quelle posture stratégique pour la France ? Colloque
COLLOQUE IRSEM
Mardi 4 mai 2010
(Amphi des Vallières, Ecole militaire – 1, Place Joffre 75700 Paris SP07)
Après le Livre blanc : penser la posture stratégique de la France
Dans la Crise des fondements, Lucien Poirier soulignait l’existence d’une question ontologique sous-jacente à la rédaction de tout Livre blanc sur la défense : qu’est-ce que la France en tant qu’acteur politico-stratégique ? Autrement dit, définir le nouvel environnement ainsi que les nouveaux enjeux de sécurité aboutit à définir une représentation de ce qu’est le rôle de la France dans l’actuel système international. Le modèle des années 60 utilisait la figure des trois cercles pour ordonner les divers intérêts qui déterminaient le projet politique français : le cercle métropolitain (ou l’espace sanctuarisé), le cercle européen et le cercle « reste du monde ». Le modèle définissait un spectre d’enjeux, de menaces et de conflits de moins en moins intenses en fonction de l’éloignement du sanctuaire. Ce modèle n’était plus opératoire à l’heure du second Livre blanc de 1994. Il tend à s’étioler encore plus en 2008. Les fonctions retenues sont aujourd’hui au nombre de cinq : connaissance et anticipation, prévention, dissuasion, protection et intervention, actualisables tous les 4 ans. Comment la posture stratégique de la France a-t-elle été élaborée ? Quels sont les premiers enseignements que l’on peut retirer eu égard aux événements auxquels la France fut confrontée depuis 2008 ? Quels sentiers peut-on proposer ?
Programme de la journée
9h : Mot d’accueil
Frédéric Charillon, directeur de L’IRSEM
9h15-10h45 : Table ronde I
L’élaboration d’une posture stratégique : regards comparatifs sur les Livres blancs français
Modérateur : Marie-Christine Kessler, directrice de recherche émérite au CNRS
· Laurence Badel, professeur des Universités en Histoire contemporaine, Université de Strasbourg, membre de l’IUF,
· Eric de la Maisonneuve, Général (2S), président de la Société française de stratégie, Président de la Revue Agir
Pause
11h-12h30 : Table ronde II
Prospective et posture stratégique
Modérateur : Jean Dufourcq, directeur d’étude à l’Irsem
· Nicolas Tenzer, président de l’Initiative pour le développement de l’expertise française à l’international et en Europe (IDEFIE),
· Louis Gautier, professeur associé à l’Université Jean Moulin Lyon 3, chercheur au CLESID (sous réserve)
14h – 15h30 : Table ronde III
Des leçons apprises depuis 2008
Modérateur : Jean-Christophe Romer, directeur d’études à l’Irsem
· Etienne de Durand, directeur du Centre d’études de sécurité, IFRI,
· Colonel Michel Goya, directeur d’études à l’Irsem
Pause
15h45-17h15 : Table ronde IV
De nouvelles perspectives pour la posture stratégique française
Modérateur : Frédéric Ramel, directeur scientifique de l’Irsem
· Contre-amiral (2s) Jean Dufourcq, directeur d’études à l’Irsem, rédacteur en chef de la Revue défense nationale,
· Colonel Benoît Durieux, commandant du deuxième régiment d’Infanterie de Nîmes
17h15 : Conclusions
Vice-amiral d'escadre Richard Laborde, directeur de l’EMS et de l’IHEDN
Inscriptions : inscription.irsem(at)defense.gouv.fr
Mardi 4 mai 2010
(Amphi des Vallières, Ecole militaire – 1, Place Joffre 75700 Paris SP07)
Après le Livre blanc : penser la posture stratégique de la France
Dans la Crise des fondements, Lucien Poirier soulignait l’existence d’une question ontologique sous-jacente à la rédaction de tout Livre blanc sur la défense : qu’est-ce que la France en tant qu’acteur politico-stratégique ? Autrement dit, définir le nouvel environnement ainsi que les nouveaux enjeux de sécurité aboutit à définir une représentation de ce qu’est le rôle de la France dans l’actuel système international. Le modèle des années 60 utilisait la figure des trois cercles pour ordonner les divers intérêts qui déterminaient le projet politique français : le cercle métropolitain (ou l’espace sanctuarisé), le cercle européen et le cercle « reste du monde ». Le modèle définissait un spectre d’enjeux, de menaces et de conflits de moins en moins intenses en fonction de l’éloignement du sanctuaire. Ce modèle n’était plus opératoire à l’heure du second Livre blanc de 1994. Il tend à s’étioler encore plus en 2008. Les fonctions retenues sont aujourd’hui au nombre de cinq : connaissance et anticipation, prévention, dissuasion, protection et intervention, actualisables tous les 4 ans. Comment la posture stratégique de la France a-t-elle été élaborée ? Quels sont les premiers enseignements que l’on peut retirer eu égard aux événements auxquels la France fut confrontée depuis 2008 ? Quels sentiers peut-on proposer ?
Programme de la journée
9h : Mot d’accueil
Frédéric Charillon, directeur de L’IRSEM
9h15-10h45 : Table ronde I
L’élaboration d’une posture stratégique : regards comparatifs sur les Livres blancs français
Modérateur : Marie-Christine Kessler, directrice de recherche émérite au CNRS
· Laurence Badel, professeur des Universités en Histoire contemporaine, Université de Strasbourg, membre de l’IUF,
· Eric de la Maisonneuve, Général (2S), président de la Société française de stratégie, Président de la Revue Agir
Pause
11h-12h30 : Table ronde II
Prospective et posture stratégique
Modérateur : Jean Dufourcq, directeur d’étude à l’Irsem
· Nicolas Tenzer, président de l’Initiative pour le développement de l’expertise française à l’international et en Europe (IDEFIE),
· Louis Gautier, professeur associé à l’Université Jean Moulin Lyon 3, chercheur au CLESID (sous réserve)
14h – 15h30 : Table ronde III
Des leçons apprises depuis 2008
Modérateur : Jean-Christophe Romer, directeur d’études à l’Irsem
· Etienne de Durand, directeur du Centre d’études de sécurité, IFRI,
· Colonel Michel Goya, directeur d’études à l’Irsem
Pause
15h45-17h15 : Table ronde IV
De nouvelles perspectives pour la posture stratégique française
Modérateur : Frédéric Ramel, directeur scientifique de l’Irsem
· Contre-amiral (2s) Jean Dufourcq, directeur d’études à l’Irsem, rédacteur en chef de la Revue défense nationale,
· Colonel Benoît Durieux, commandant du deuxième régiment d’Infanterie de Nîmes
17h15 : Conclusions
Vice-amiral d'escadre Richard Laborde, directeur de l’EMS et de l’IHEDN
Inscriptions : inscription.irsem(at)defense.gouv.fr
lundi 19 avril 2010
Le F-35 peut-il nous apprendre à mieux communiquer ?
Alors, je ne suis pas spécifiquement un fan du F-35. Par contre, jetez un oeil sur cette vidéo et sur l'utilisation qui est faite du vecteur image. Fondamentalement, on n'y apprend rien de neuf. Mais les images sont jolies et ce qui touche à la vue est sans doute le grand media de notre civilisation - bien plus que l'ouïe. De quoi nous apprendre à mieux affiner nos stratégies d'influence ?