L’OTAN a reconnu que son principal souci en matière opérationnelle en Afghanistan était le faible nombre d’hélicoptères disponibles. Des commandants ont indiqué au cours de la conférence Heli-Power (qui se tenait en partenariat avec DSI) qu’ils faisaient face à un constant déséquilibre entre l’offre et la demande en moyens héliportés d’attaque et de transport.
Bien souvent, les membres européens de l’OTAN sont réticents à envoyer des voilures tournantes en Afghanistan, du fait des coûts de transport et d’entretiens induits. De ce fait, l’OTAN considère cette question comme hautement prioritaire et envisage une série d’options telles que l’acquisition par l’Alliance d’un pool de Mi-17 Hip tchèques ou l’optimisation de la logistique.
En filigrane, on peut néanmoins se poser la question de l’intérêt pour les armées européennes d’acquérir des appareils de plus en plus coûteux et d'aligner des chiffres mirobolants dans les annuaires stratégiques pour que ces mêmes armées soient, in fine, incapables de les projeter sur des théâtres d’opérations lointains...
jeudi 29 novembre 2007
mardi 27 novembre 2007
Techno-terrorismes et techno-guérillas de plus en plus probables
Selon une étude de la RAND Corporation qui vient de paraître récemment, terroristes et combattants pourraient assez rapidement bénéficier d’un certain nombre de technologies avancées, à l’instar de mortiers bénéficiant d’un pointage via GPS ; des fusils de sniping lourds, d’une portée supérieure à 2 km ; des fusils d’assaut avancés ; des engins antichars à longue portée ou des mines capables d’être utilisées contre des navires civils – cargos, pétroliers ou ferries.
Selon les chercheurs américains, l’une des meilleures options pour éviter ce type de scénario consisterait à mettre en place des mesures telles que l’utilisation de codes, permettant ainsi aux seuls utilisateurs légitimes des armes de les employer
Selon les chercheurs américains, l’une des meilleures options pour éviter ce type de scénario consisterait à mettre en place des mesures telles que l’utilisation de codes, permettant ainsi aux seuls utilisateurs légitimes des armes de les employer